Les abonnés de Netflix l’ont découvert douce et pétillante dans la série "Emily in Paris". Les fidèles de "Télématin" ont, eux, pu faire plus ample connaissance avec Camille Razat, qui s'est levée de bonne heure pour promouvoir le film "Prodigieuses", dans lequel elle tient le haut de l'affiche. Mais ce n'est pas l'appel du réveil qui a irrité les yeux de la comédienne, mais "la carte surprise" sortie par les équipes de la matinale de France 2. Julien Arnaud a en effet lancé un magnéto dans lequel la maman de l'actrice lui a lu un commentaire élogieux de l'un de ses anciens enseignants au Cours Florent. "Visionnaire quand même ce Monsieur Dufresne, non ?", lui a-t-elle adressé, après ce "petit retour en arrière" au cœur de l'été 2012.
Mais la trentenaire n'a pu apprécier à sa juste valeur les compliments de son ex-maître de stage, trop emportée par l'émotion. "Il ne faut pas me faire des trucs comme ça... ça me fait très plaisir. J'aime beaucoup ma maman. Je la vois peu donc ça me fait toujours quelque chose", a-t-elle souligné en larmes. "Du coup je n'ai rien écouté de ce qu'elle a dit. Je l'ai juste regardée", a-t-elle fait savoir avant de commenter l'appréciation de son professeur. "Il disait un truc très juste, c'est que j'étais très centrée sur moi-même", a réagi Camille Razat, s'attardant sur la timidité qui entourait ses premiers pas au théâtre.
Avant de se tourner vers la comédie, la Toulousaine a d'abord débuté comme égérie pour des publicités, à seulement 15 ans. Elle a ensuite rejoint la célèbre école parisienne pour résoudre ses problèmes de diction, comme elle l'a confié au "JDD". "Je me disais que le théâtre pourrait m'aider tout en m'amusant, avant de revenir à la photo et au journalisme", a expliqué celle qui s'est retrouvée au casting de la série "Disparue", diffusée sur France 2 au printemps 2015. C'est désormais au cinéma, et en face d'Isabelle Carré, que Camille Razat a effectué ses gammes dans le rôle d'une pianiste touchée par une maladie orpheline. Une ascension prodigieuse.