Une émission spéciale. Hier soir, Yann Barthès a consacré l'intégralité de "Quotidien" sur TMC à l'incendie qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris lundi soir. Outre de nombreux reportages, l'humoriste Alison Wheeler a tenu à proposer sa chronique hebdomadaire en fin d'émission, également consacrée au monument. "Bon, Yann, les dernières 24 heures ont été difficiles, éprouvantes. Ce soir, nous sommes tous doublement tristes : d'abord à cause de l'incendie qui a touché Notre-Dame et ensuite parce qu'on a dû revoir Christine Boutin à la télé", a ainsi débuté l'humoriste.
"J'ai réellement trouvé ces images très choquantes. Et pourtant Dieu sait que c'est difficile pour moi de ne pas être excitée devant les pompiers qui s'agitent", a-t-elle poursuivi avant d'évoquer sa "honte de ne jamais avoir réussi à finir le livre de Victor Hugo alors qu'(elle a) vu huit fois la comédie musicale". "Pour moi, Notre-Dame, ce n'est pas le sacre de Napoléon mais le sacre de Patrick Fiori", a-t-elle continué, rappelant ensuite ses souvenirs adolescents sur le parvis - sans aucun lien avec la religion. "Et je ne savais pas que j'aimais autant ce monument avant hier. Enfin, je ne le disais pas quoi. Et c'est en voyant Notre-Dame en flammes hier soir que j'ai réalisé à quel point j'étais ingrate avec elle, que je passais devant tous les jours sans regarder comme si elle était acquise", a-t-elle déclaré.
"Je me disais qu'il y avait toujours mieux à faire que de lui rendre visite, comme si elle était éternelle quoi, parce que j'avais toujours une bonne raison de ne pas y aller, parce que chez elle ça sentait le renfermé, parce que la déco, c'est la même depuis 900 ans, qu'elle me force à regarder tous les jours 'Le Jour du Seigneur'... Certes, chez elle, on n'y mangeait pas toujours bien - l'ostie, ce n'est pas dingue en bouche - mais elle servait toujours un bon verre de sang du Christ", a continué Alison Wheeler, continuant de personnifier la cathédrale. "Même si elle a cramé de la tête, il lui reste quand même une bonne partie du corps. Ah ça, elle en faisait des efforts pour rester jeune, avec tous ses ravalements de façade ! Et vas-y que je me fais refaire la nef, que je remonte les gargouilles qui tombent ! Tout ça pour rester dans le coup", a-t-elle enchaîné.
"Si j'avais su tous ces plans qu'elle échafaudait, tout ça pour que je la regarde, que je vienne la voir. Je n'y allais plus parce qu'elle était plus forte que moi au Scrabble, qu'elle me faisait des traces de rouge à lèvres en me faisant des bisous qu'après elle enlevait avec son pouce plein de bave et que moi, je n'aime pas ça, qu'elle radotait, qu'elle comptait encore en francs, que lorsque j'étais malade elle croyait tout pouvoir guérir à coups de suppositoires... Oui Yann, Notre-Dame, c'est une vieille dame et il ne faut pas pousser Notre-Dame dans les orties : les vieilles dames, ça se respecte", a conclu Alison Wheeler. puremedias.com vous propose de découvrir sa chronique.