Des échanges musclés. Samedi 22 juin, dans "C l'hebdo " sur France 5, Aurélie Casse et sa bande accueillaient le comédien Franck Dubosc, qui préside le Festival de Cinéma et de Musique de Film de La Baule, ou encore les journalistes Guillaume Durand, Bruno Jeudy et Ivanne Trippenbach.
Une référence à Léon Blum
Au cours de la soirée, des tensions sont apparues entre la directrice de la rédaction de Marianne et l'homme politique. Ce dernier a tenu à rappeler face à Aurélie Casse : "La première fois qu'il y a eu un sondage sur Mélenchon, boulet, c'était en 2011 pour le journal Le Parisien. Donc depuis toujours ça a été comme ça. Léon Blum, ils le traitaient de juif et ils l'insultaient. À côté de ça, ils le battaient dans la rue. Moi on me traite d'antisémite et deux personnes, au moins, ont déjà essayé de me tuer. Ils ont d'ailleurs été condamnés pour ça. L'un à 9 ans, l'autre à 18 ans".
Natacha Polony a alors déclaré : "Léon Blum était en effet battu... dans la rue...". Ce à quoi Jean-Luc Mélenchon a répliqué : "Vous attendez qu'on me frappe madame Polony ?". La chroniqueuse a répondu : "Certainement pas et je pense qu'heureusement, on n'en est pas là". Le fondateur de La France Insoumise a précisé : "Madame Polony, ça a été fait, d'accord. Donc baissez d'un ton, s'il vous plaît. Parce que moi, je ne fais pas comme vos collègues, dès qu'on les critique, ils disent : 'J'ai une cible dans le dos'. Moi je ne dis rien !".
Celle qui a été révélée au grand public grâce à "On n'est pas couché" a expliqué sur France 5 : "C'est une expression que vous employez très souvent". Le politicien, qui se dit prêt à devenir premier ministre après les législatives, n'a pas manqué de lui répondre : "Je pense que là, vous avez un comportement qui est irresponsable. Madame, il s'agit de ma vie".
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Et Natacha Polony de conclure sur la chaîne du service public : "Je vous faisais juste remarquer que la comparaison avec Léon Blum quand on connaît l'histoire de Léon Blum est peut-être un tout petit peu excessive. Je me permettais juste cette remarque. Excusez-moi si c'est un crime...".
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