

Il avait jugé Zinédine Zidane « con comme une bite ». Le footballeur n'a visiblement pas apprécié les propos de Christophe Alévêque, on apprend ce matin sur RMC et BFM TV qu'il va probablement porter plainte pour « diffamation ».
« Mon client a décidé de se défendre parce que les termes utilisés dans cet article sont extrêmement durs et outranciers, explique Me Brusa, son avocat. Nous ne sommes plus dans l’humour et dans la plaisanterie. On attaque la personne dans sa dignité ». L’avocat a déclaré sur RMC et BFM TV avoir pris contact avec Christophe Alévêque pour qu'il retire ses propos. « Il faudra trouver des solutions concrètes. Ça peut aller jusqu’aux voies judiciaires et aux sanctions pénales » a-t-il expliqué. Si procès et sanction il y a, les potentiels dommages et intérêts seront reversés à une association caritative.
Dans une interview à Sportmag fin décembre, Christophe Alévêque s'était particulièrement lâché sur le champion. « Si lui c'est une icône, moi je baisse les bras, je rends les armes, mon tablier et je vais sur une île déserte. Ce mec est un panneau publicitaire qui a trois neurones, qui nous a fait perdre la Coupe du monde 2006. Qui, maintenant, profite de son image à outrance. Pour moi, c'est une forme de prostitution. Ce mec est une pute ! Ecris le ! Je te jure, ce qu'il fait, c'est toujours en fonction de son nombril. C'est écoeurant. J'espère que les 11 millions qu'il a pris, il a les a donnés à une association, sinon c'est un scandale. Ce n'est pas son coup d'essai, il en a fait d'autres. Ambassadeur de Danone... Qu'il crève dans le yaourt ! » expliquait l'humoriste.
Il reprochait aussi au sportif de donner une mauvaise image aux jeunes : « Il avait des qualités de footballeur exceptionnelles, mais moi, ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus. L'image qu'il véhicule pour les jeunes de banlieue... Il ne fait rien, il prend du fric. Il n'a aucun avis sur rien, ne prend aucune position sur rien. C'est un mec totalement lisse qui ne veut se mettre personne à dos pour récupérer un maximum de pognon. C'est d'un ennui profond quand il parle... »