L'interview a fait le tour du monde. Mardi, Cara Delevingne était l'invitée de "Good Day Sacramento", matinale d'une déclinaison locale de la chaîne américaine CBS. L'actrice et mannequin britannique assurait la promotion de son nouveau film, "La Face cachée de Margo", mais l'entretien en duplex ne s'est pas très bien déroulé. Il faut dire que, dès les premières secondes, l'animatrice de l'émission a écorché le nom de la jeune femme et lui a demandé, maladroitement, si elle avait lu le livre dont le film était adapté.
En face, la jeune femme a opté pour le sarcasme, multipliant les grimaces et les réponses étonnantes, sur le ton de l'humour, avant de se reprendre à chaque fois pour donner une véritable réponse aux questions des journalistes. Mais ceux-ci n'ont pas apprécié son attitude et l'un des chroniqueurs l'a alors prise à parti directement. "Je vous ai vue parler du film il y a quinze jours à Londres et vous aviez l'air beaucoup plus enthousiaste que vous l'êtes aujourd'hui", a-t-il avoué.
"Vous avez l'air un peu agacée, ou peut-être que c'est une impression ?", a poursuivi sa collègue. Et l'interview s'est terminée de manière assez sèche, l'animatrice invitant la jeune femme à aller "faire une petite sieste" ou "boire un Red Bull". Des remarques qui ont visiblement surpris Cara Delevingne, qui s'est défendue d'être de mauvaise humeur et a assuré qu'elle était toujours aussi enthousiaste au sujet de son film.
Dans la foulée, la jeune femme a pris la parole une première fois sur Twitter avant-hier, insistant sur le fait qu'elle n'était pas mal lunée mais juste sarcastique. "Certains ne comprennent pas le sarcasme ou le sens de l'humour britannique", a-t-elle ainsi posté. Et face à l'ampleur prise par l'histoire, l'actrice s'est exprimée une nouvelle fois hier soir, toujours sur le site de micro-blogging, après avoir retweeté un message qui la défendait et expliquait qu'elle avait "refusé d'accepter des questions bateaux et de se comporter comme un automate".
"Je suis très chanceuse et tous ceux qui pensent que je n'apprécie pas ma chance ou que je suis ingrate ne me connaissent clairement pas", a-t-elle d'abord écrit. "Je travaille très, très dur et j'adore ce que je fais, je n'ai pas le sentiment de devoir m'excuser d'être un être humain", a-t-elle ajouté, ajoutant le hashtag #sorrynotsorry. puremedias.com vous propose de redécouvrir l'interview en question.