TV
"Je me sentais instrumentalisée" : Faustine Bollaert explique son refus d'interviewer Emmanuel Macron dans "Ça commence aujourd'hui"
Publié le 26 octobre 2024 à 14:47
Par Olivier Cortinovis | Journaliste
Sportif frustré (les ligaments croisés tu connais…) qui a choisi le journalisme pour tacler ceux qui ont réussi. Mon volume de jeu me permet aujourd’hui de couvrir toujours autant de terrain, des grands shows de la TNT (Koh-Lanta, Star Academy, Pékin Express) aux séries les plus confidentielles sur Netflix. Avec un seul credo dans la musette : celui de raconter des histoires avec de l’humain et un peu d’humour dedans
Dans l'émission "C à vous" du 25 octobre, Faustine Bollaert a confirmé avoir décliné la proposition d'interviewer Emmanuel Macron dans "Ça commence aujourd'hui". La présentatrice vedette de France 2 a estimé ne pas être à sa place.
Faustine Bollaert a dit "non" à Emmanuel Macron dans "Ça commence aujourd'hui". © France 5
La suite après la publicité

De plus en plus de célébrités se pressent pour s'asseoir dans le divan de "Ça commence aujourd'hui". Plus de 5.500 invités ont fait les belles heures du programme testimonial de France 2, qui a fêté son millième numéro en mars dernier, dont Adeline Toniutti, Sylvie Vartan ou encore Bruce Toussaint. Tous n'ont pas hésité à se confier à Faustine Bollaert sur leurs traumatismes du passé. Emmanuel Macron, poussé par son staff, aurait également voulu passer au détecteur de l'hypersensible assumée pour une grande interview en tête à tête, suite à l'annonce de sa dissolution de l'Assemblée surprise. "Le Parisien" révélait alors que l'animatrice avait décliné poliment cette initiative à plusieurs reprises.

Une question de timing

Conviée à la table de "C à vous", ce vendredi 25 octobre, la compagne de Maxime Chattam a confirmé cette information, expliquant les raisons de sa fin de non-recevoir. “Je n’ai certainement pas refusé. J’ai juste estimé que ce n’était pas le bon moment. C’est compliqué de prendre ce genre de décision", a-t-elle tout d'abord contredit Patrick Cohen pour une question de rhétorique. Avant d'avancer les raisons de son veto : "C’était juste avant les législatives et j’avais estimé que j'ai cette capacité, je pense, à rendre les gens sympathiques. Je me sentais un chouille instrumentalisée. Donc après beaucoup de conversations, j’ai expliqué pourquoi je serai extrêmement contente de voir le président, mais que le timing faisait que je trouvais que je n’étais pas à ma place”. Puremédias.com vous propose de revoir la séquence dans la vidéo ci-dessus.

Illégitime pour parler politique ?

Aurélie Casse, qui remplaçait pour l'occasion Anne-Elisabeth Lemoine, lui a demandé si elle avait échangé directement au téléphone avec le Président de la République. Ce que Faustine Bollaert a corroboré après avoir manié l'ironie pour expliquer son complexe d'illégitimité. "Par ailleurs, je ne suis pas journaliste politique et je ne pouvais pas faire en trois jours l'ENA, Sciences Po et dix ans de BFM. J'ai trouvé qu'à un moment, il fallait aussi rester à ma juste place", s'est justifiée celle qui fédère autour d'un million de téléspectateurs depuis la rentrée de septembre.

 

À propos de
Mots clés
TV
Tendances
Toutes les personnalités
Sur le même thème
Les articles similaires
Dernières actualités
Dernières news