Un homme aux 1000 vies. Pour promouvoir la sortie de son livre “Toute première fois : ils ont tous commencé sur Canal +”, Michel Denisot, 79 ans, a bien voulu répondre aux questions de l'hebdomadaire “La Tribune Dimanche” qui paraît aujourd’hui.
Au cours de cette interview menée par Anna Cabana, l’ex-présentateur du “Grand Journal” sur Canal + a fait une grosse révélation au sujet de la politique. Il a raconté : “Bon, je n’ai pas trop envie de me la ramener là-dessus, mais enfin c’était assez étonnant pour moi… Ça s’est passé dans un bistrot en face d’ici, il y a trois ans, j’ai pris un café avec un proche d’Emmanuel Macron qui m’a proposé un ministère… Si encore ça avait été les Sports, j’aurais compris… Mais c’était la Culture ! C’était avant la nomination de Roselyne Bachelot. Je ne me suis pas senti légitime, et puis je ne voulais pas de la vie de ministre. J’ai tout de suite dit non en le remerciant”.
Celui qui a réalisé en 2019 son premier film “Toute ressemblance”, consacré aux coulisses de l'univers télévisuel, a poursuivi concernant cette proposition pour devenir ministre : “Quand je suis sorti du café et que j’ai marché jusque chez moi, je riais tout seul ! C’est tout de même inouï, la vie ! Mon égo a été flatté cinq minutes, quoi… Peut-être un peu plus… Vous allez l’écrire, et c’est normal, mais je n’ai pas envie de fanfaronner…”.
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Par ailleurs, Michel Denisot s’est livré sur le rapport qu’il entretient aujourd’hui avec l’humour. “On ne peut plus faire d’humour sans filtre qu’entre amis… sinon c’est dangereux. Beaucoup de dealers de blagues m’envoient des conneries. Mon compte Instagram est une sorte de galeries d’exposition des trucs que je reçois, mais je sélectionne d’abord. Je fais très très attention. Dès que je vois que ça peut être interprété comme ceci ou comme cela, je ne prends pas le risque. Je ne veux pas vivre dans la polémique des réseaux sociaux. Là aussi, je suis très en retrait, très réservé…”, a-t-il fait savoir.