C'est une véritable guerre que se livrent les proches de Jean-Luc Delarue depuis le décès de l'animateur en août dernier. Tout a commencé avec une interview du père de l'homme de télévision qui affirmait avoir eu connaissance de la disparition de son fils par les médias et supposait une possible conversion à l'Islam de Jean-Luc Delarue. Des accusations démenties en bloc par Anissa Delarue, la veuve de l'animateur, ainsi que son avocat.
Puis, le lieu où a été enterré Jean-Luc Delarue a été sujet à controverse : Anissa Delarue assurant qu'il avait été inhumé au cimetière du Père Lachaise à Paris tandis que Jean-Claude Delarue affirmait que son fils avait été enterré dans le carré musulman du cimetière de Thiais, des déclarations confirmées de source municipale à l'AFP.
Le JDD a aussi lancé un pavé dans la mare en publiant le testament de l'animateur qui confiait sa fortune pour moitié à sa veuve et pour l'autre à son fils. Enfin, pour couper court aux possibles rumeurs de manipulation de Jean-Luc Delarue par Anissa, l'entourage de cette dernière a fait publier dans Gala un document attestant de l'état mental de Jean-Luc Delarue peu avant sa mort. Ce certificat daté du 21 septembre dernier et signé par l'hôpital américain de Neuilly affirme que l'animateur et producteur "disposait de ses facultés intellectuelles et de son plein libre arbitre, et ce jusqu'au soir précédant son décès".
Aujourd'hui, le JDD fait une nouvelle révélation sur les comptes bancaires de l'animateur producteur. "L'animateur avait déclaré au fisc avoir perçu en 2011 un total de 2,7 millions d'euros de dividendes de Réservoir Prod (sa société de production) et un revenu de 584.000 euros, explique l'hebdomadaire. Or, à sa mort, ses deux comptes bancaires présentaient, pour le premier, un solde en liquidités de 10.086 euros et, pour le second, un portefeuille en actions d'une valeur de 109.000 euros. Ses relevés de comptes font aussi état d'importantes sorties en liquide fin 2011, par tranches notamment de 10.000 ou de 6.000 euros." "Où sont passés les fonds ?" s'interroge le JDD qui précise qu'aucune des parties n'a souhaité lui répondre.