Alors qu'Emmanuel Macro n répondait aux questions de Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel sur BFMTV, c'est Marine Le Pen qui avait les honneurs du prime time de France 5, hier. La chaîne publique proposait en effet le deuxième numéro de sa collection de documentaires, baptisée "C'était écrit", sur une idée originale de Bruce Toussaint et du réalisateur Alexandre Amiel. Le programme est revenu sur les dix derniers jours de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, jusqu'au fameux débat de l'entre-deux-tours entre la patronne du Front national et Emmanuel Macron.
Et si l'on en croit Jérôme Commandeur ce matin sur Europe 1, parmi les 510.000 téléspectateurs qui ont suivi le documentaire hier soir, se trouvait une certaine Marion Maréchal-Le Pen. Se faisant passer pour la nièce de Marine Le Pen, l'humoriste a livré une chronique qui a beaucoup amusé le studio, jouant systématiquement sur l'inimitié et la rivalité supposées entre les deux femmes. "Je suis à Montretout, je suis avec papi, on petit-déjeune. C'est pas loin Montretout sur Mappy, c'est à 20 minutes. Un peu plus si vous venez en Panzer", a lancé Jérôme Commandeur, donnant le ton de sa chronique.
"A chaque fois que j'entends 'les derniers jours de Marine Le Pen', j'ai l'impression que ma tante est décédée. Hier soir j'ai allumé la télé, j'ai vu ça, on était tellement mal avec papi qu'on a sorti le champagne - les mouchoirs ! Excusez-moi, ma langue a fourché", a poursuivi l'humoriste, expliquant dans la voix de Marion Maréchal-Le Pen que cette dernière était "très liée" à sa tante. "J'aimerais bien qu'elle soit liée toute seule d'ailleurs, qu'elle ne puisse plus se débattre tellement elle serait liée", a expliqué la fausse Marion Maréchal-Le Pen, évoquant "l'humour du FN" que l'équipe de la matinale d'Europe 1 ne peut "pas comprendre" et multipliant les petits ricanements.
Puis, toujours dans le cadre de la pastille de Jérôme Commandeur, Jean-Marie Le Pen s'est mis au ball trap et a tiré sur des cibles. "Il a fait graver le visage de Marine sur des assiettes et il tire dessus pour la descendre", a expliqué la fausse Marion. "La famille, on a ça dans le sang chez les Le Pen. Des traces de sang, il y en a même sur les murs", a-t-elle conclu dans un éclat de rire. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.