Carla Bruni ostracisée par les médias à cause de son mari ? C'est en tout cas la thèse soutenue par Julien Clerc dans une interview à paraître chez nos confrères de purecharts. Au cours de cet entretien, le chanteur de "Ma préférence" est notamment revenu sur sa proximité avec l'ancienne Première dame, qui lui a notamment composé la ballade "Les amoureux" sur son album "Partout la musique vient", paru en 2014.
Selon Julien Clerc, la carrière artistique de Carla Bruni a ainsi largement pâti de sa relation avec Nicolas Sarkozy qui a entraîné une volte-face des médias jusque-là plutôt favorables à l'ancienne top model. Après le succès de "Quelqu'un m'a dit", son album écoulé à plus d'un million d'exemplaires en France paru en 2002, Carla Bruni est devenue "l'idole de la presse de gauche", "l'idole des Inrockuptibles" à en croire Julien Clerc. Avant de devenir subitement "une traîtresse" après l'officialisation de sa liaison avec l'actuel président de l'UMP.
"Ça lui est un peu tombé sur la tête tout ça", a raconté le chanteur de "La Californie". "Un jour, Carla m'a dit : 'Ecoute mon Julien, on est ici dans un pays où tout le monde fait de la politique. Tu te rends compte que moi j'arrive d'un pays où même le président de la République n'en fait pas'. C'est tellement drôle comme analyse. Et c'est vrai !", a commenté Julien Clerc. Et d'estimer : "La politique gâche beaucoup de choses".
Pour appuyer sa thèse, Julien Clerc a fini par raconter une discussion récente qu'il a eue avec un journaliste. "J'ai récemment croisé un journaliste d'un média de gauche que j'apprécie beaucoup et qui m'a dit très honnêtement : 'Tu sais bien que je ne peux pas faire l'apologie de Carla Bruni, mais qu'est-ce qu'elle écrit bien'", a-t-il relaté.
Julien Clerc a pour sa part précisé ne pas prendre en considération la politique dans son métier. "Je ne m'en occupe pas de ça. C'était ma copine avant, et c'est mon amie depuis. On ne juge pas ses amis. J'ai bien fait attention toute ma vie à ce que la politique ne vienne pas interférer avec mon métier", a expliqué le chanteur, précisant à nos confrères qu'il avait très tôt été "guéri du virus de la politique et de l'engagement".