Julien Lepers plus remonté que jamais. Invité de l'émission médias de LCI ce week-end, l'animateur de France 3 dénonce les conditions de son éviction de "Questions pour un champion", après 28 ans de présentation. "Je ne fais plus partie de cette maison, France Télévisions. On m'a mis dehors dans des conditions scandaleuses et inadmissibles, a-t-il lâché. C'est normal de se retrouver dehors sans un mot, un pot, un cadeau, un sourire, une réunion ? C'est scandaleux !". Julien Lepers estime que la télévision publique doit "montrer l'exemple", même quand elle remercie ses animateurs. "Les 2 millions de téléspectateurs sont dans un état pas bien", a-t-il assuré. Ils sont en réalité un peu moins nombreux...
Julien Lepers assure que tout a été organisé par France 3 pour se débarrasser de lui. "C'est un scénario pervers, bien organisé, le poignard dans le dos", a-t-il dénoncé. Il en veut pour preuve que des castings pour le remplacer ont été organisés il y a deux mois, Samuel Etienne ayant été choisi par la direction en décembre. Dans un autre extrait, il raconte même son rendez-vous "épique" avec Dana Hastier, directrice de France 3. Il l'imite : "Je vous dis que c'est comme ça et pas autrement !".
Julien Lepers va cette semaine être dans tous les médias pour dénoncer les conditions de son départ. Il est attendu ce soir sur D8 dans "Touche pas à mon poste" et demain au micro d'Europe 1. La semaine dernière, déjà, il avait publié une tribune sur le site du Huffington Post. "À mon corps défendant, je laisse derrière moi un programme aux audiences élevées, dont j'ai contribué à renouveler la forme et le rythme à plusieurs reprises, et un public à la fois diversifié (bien plus qu'on ne le croit) et fidélisé", écrivait-il, plein d'amertume.
Julien Lepers ne cachait pas ses doutes face au projet de relance de son jeu avec un animateur plus jeune. "La modernité, ce n'est pas réduire chacun à son genre et à son âge. La modernité, c'est permettre aux spectateurs, quels que soient leur génération, leur rang social ou leurs origines géographiques, de s'identifier à notre langue et à notre culture", avait-il conclu.