De 2010 à 2020. A quelques jours de 2021, que retenir de la décennie médiatique écoulée ? Celle durant laquelle les réseaux sociaux ont pris leur plein essor, qui a installé les plateformes de SVOD dans notre quotidien ou qui a sonné le glas de la télé-réalité d'enfermement. Et tellement d'autres événements... Pour la première fois, puremedias.com a proposé à plusieurs personnalités de revenir sur ces dix années, en lieu et place de la traditionnelle, "Année médias vue par...".
Au tour de la journaliste Elisabeth Quin, présentatrice de "28 minutes" sur Arte.
L'animateur/animatrice de la décennie ?
Les deux John, John Oliver ("Last week tonight") et le Jon sans h (mais non sans hache à couper menu tartuffes du Tea party, racistes et suprémacistes blancs ), Jon Stewart.
L'émission télé/radio de la décennie ?
"28 minutes" sur Arte.
Le fiasco médiatique de la décennie ?
La décision/capitulation du "New York Times" (en juin 2019) de ne plus publier ces dessins satiriques et autres caricatures politiques qui affirmaient consubstantiellement l'importance de la liberté d'expression et d'opinion.
La réussite médiatique de la décennie ?
Netflix.
La série de la décennie ?
"Game of Thrones".
La chaîne de télé de la décennie ?
Arte. Et sa riche version numérique, Arte.tv.
La radio de la décennie ?
Les podcasts de Radio France.
Le titre de presse de la décennie ?
Ex-aequo : "La Hulotte", plus que jamais le journal le plus lu dans les terriers. Et "America", du tandem Fottorino-Busnel.
Le scoop de la décennie ?
Les Panama Papers, révélés par le consortium international des journalistes d'investigation.
Le patron médias de la décennie ?
Mark Zuckerberg, Mister Cambridge Analytica, entre autres...