En 2012, le chiffre d'affaires du groupe TF1 a atteint 2,62 milliards d'euros, un chiffre quasi-stable par rapport à 2011 malgré une chute de 7% des recettes publicitaires effectuées sur la chaîne principale, à 1,40 milliard d'euros. La baisse atteint ainsi 101 millions d'euros, contre 55 millions pour France Télévisions selon les déclarations de son PDG Rémy Pflimlin. M6, elle, a moins été atteint par la mauvaise santé du marché publicitaire en 2012 (-29 millions).
En revanche, les revenus des diversifications de TF1 ont progressé de manière soutenue (+9%), à 1,22 milliard d'euros, grâce à la croissance de plusieurs filiales (TMC, NT1, TF1 Vidéo, e-TF1...) et à l'intégration du quotidien gratuit Metro, racheté en 2011 au suédois Metro International.
Dans son communiqué, TF1 note une chute de la rentabilité de sa chaîne principale. Outre la baisse des recettes publicitaires, la Une a été impactée par un coût de grille en hausse de 3%, à 935,5 millions d'euros. En cause : l'obligation de diffusion de fictions inédites arrivant en fin de droits et une augmentation des investissements sur la case 17h30/20h50. A l'inverse, la rentabilité des diversifications s'est améliorée, notamment du fait de la sortie du DVD "Intouchables". Au final, le groupe TF1 affiche une bénéfice net de 136 millions d'euros, en baisse de 26% par rapport à 2011.
La filiale de Bouygues présidée par Nonce Paolini se montre pessimiste pour 2013, s'attendant à une baisse de 3% de son chiffre d'affaires. "En conséquence, le groupe a décidé d'accélérer l'exécution de la phase 2 de son plan d'optimisation. Le coût de la grille de TF1 devrait être de 900 millions d'euros maximum en 2013", indique le communiqué. Notons enfin que la limite d'âge du PDG de TF1 a été repoussé de 2 ans : Nonce Paolini pourra ainsi rester à la tête de l'entreprise jusqu'en avril 2016.