Les Britanniques ne sont plus confiance à la presse écrite. C'est le résultat d'un sondage paru aujourd'hui outre-Manche : seuls 38% des Anglais interrogés jugent leurs journaux "fiables". Ce peu d'estime des lecteurs est la conséquence du scandale des écoutes téléphoniques commandées par le tabloïd News of the World qui a, depuis, cessé de paraître.
58% des sondés assurent accordé moins de crédit à la presse depuis ce scandale. Après 168 ans de publication, le tabloïd dominical tiré à près de 2,8 millions d'exemplaires a cessé de paraître le 10 juillet dernier.
Cet été, on avait appris que l'hebdomadaire avait eu recours à des détectives privés en 2002 pour mener des contre-enquêtes. Interférant avec l'enquête policière, ils n'ont pas hésité à pirater des messageries ou à enquêter au sujet de proches des victimes des attentats londoniens de 2005 et de soldats tués en Irak ainsi qu'en Afghanistan. La police a déclaré que près de 6.000 personnes environ étaient concernées par ces écoutes.
En revanche, la télévision et le radio ont encore les faveurs d'une majorité d'Anglais. La télé est considéré comme le média le plus diable pour 64% d'entre eux (58% pour la radio).