Une semaine politique chargée. Hier soir, François Hollande a donné le coup d'envoi de la promotion de son livre "Les leçons du pouvoir", dans lequel il dresse le bilan de son quinquennat et assène quelques tacles à son successeur. Pour défendre son ouvrage, l'ancien locataire de l'Elysée a choisi le "20 Heures" d'Anne-Sophie Lapix hier, et se rendra demain sur France Inter dans la matinale de Nicolas Demorand et Léa Salamé, et demain soir sur France 5 face à Anne-Elisabeth Lemoine.
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Mais François Hollande n'est pas le seul chef de l'Etat à prendre la parole cette semaine. Emmanuel Macron sera en effet l'invité d'un "13 Heures" exceptionnel de Jean-Pierre Pernaut demain sur TF1, puis dimanche soir sur BFMTV, "Mediapart" et RMC, pour tenter de calmer la gronde sociale. Un choix 100% privé qu'Anne-Sophie Lapix a discrètement taclé hier, au début de son interview de l'ancien président, qu'elle a remercié d'avoir "choisi le service public" pour s'exprimer.
Invité de #QHM ce mercredi, Guillaume de Tonquédec a été interrogé sur ces deux stratégies de communication opposées, et sur l'idée qu'un chef de l'Etat devrait obligatoirement s'exprimer sur le service public. Initialement, le comédien prochainement en prime sur France 2 dans "Speakerine" a botté en touche, assurant qu'il n'avait "aucune idée de début de réponse" à cette question.
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Mais il a tout de même fait une première observation. "Je me mets à la place du téléspectateur : si je veux regarder le président de la République, je vais le regarder là où il est. Est-ce que je vais me poser la question de me dire 'Tiens, il est sur TF1'... D'ailleurs Emmanuel Macron est allé chez Laurent Delahousse sur France 2 dernièrement. Est-ce que c'est obligatoire ? Je ne sais pas", a-t-il ainsi noté, avant de faire un parallèle avec "Speakerine".
Dans la série, il joue le directeur de l'information de la RTF, à une époque où l'information en question est filtrée et sélectionnée par l'Elysée. "J'ai évidemment la série dans la tête quand vous me posez la question, et je me dis que c'est plutôt pas mal quand je vois ce que j'ai eu à faire comme personnage et ce que j'ai tourné, ce que j'ai pu lire (sur l'époque, ndlr). L'information était très bridée. Je trouve que c'est plutôt un acte de libéralisation de l'information de pouvoir aller dans le public ou dans le privé", a-t-il conclu.