"Qui veut être mon associé ?" est de retour. Ce mercredi 4 janvier 2023, M6 lance la troisième saison de son émission vantant les mérites de l'entrepreneuriat. Parmi les investisseurs, les téléspectateurs retrouveront Delphine André, Eric Larchevêque, Jean-Pierre Nadir, Anthony Bourbon, une nouvelle venue, Isabelle Chevalier (ex-PDG de Bio-K+ International) et l'incontournable Marc Simoncini.
En décembre dernier, lors de la présentation à la presse de cette nouvelle édition, le chef d'entreprise français de 59 ans était revenu sur les bienfaits du divertissement de M6 et sur l'évolution des mentalités des Français sur les questions entrepreneuriales. "Les années 2000 ont beaucoup compté là-dedans, sur la notion de levée de fonds, d'accompagnement, sur le fait que les gens puissent investir leur argent ou leur épargne dans leur entreprise", a-t-il commencé.
"A l'époque personne ne faisait ça. Au cours de ces dix dernières années, on a vu l'évolution et on arrive aujourd'hui à une émission grand public sur une chaine grand public où on parle d'entrepreneuriat, d'entreprise, de profits, de gains et d'investissement à une heure de grande écoute à la France qui était probablement le dernier pays au monde où on pouvait le faire", a poursuivi Marc Simoncini. Et d'ajouter : "L'émission existe depuis très longtemps en Allemagne et aux Etats-Unis. Elle n'est arrivée en France qu'il y a trois ans. Je suis extrêmement fier d'avoir un petit peu contribué à ça".
Selon la figure de l'émission de M6, ce programme "a ouvert les yeux des français sur l'entrepreneuriat, en disant que finalement les patrons ne sont pas tous des salauds". "On ne fait pas ça que pour l'argent. On ne fait pas ça que pour réussir mais pour avoir des chemins de vie, pour faire vivre des projets, pour améliorer les choses et pour améliorer la planète", a enchaîné Marc Simoncini. Et de confier : "Je suis extrêmement heureux que l'émission ait pu perdurer trois ans et j'espère qu'elle continuera encore longtemps car enfin on est ouvert à ça". "Finalement, si on regarde les choses, on a plus de chances de changer les choses en étant entrepreneur qu'en étant politique. Donc il faut continuer ce chemin-là et crier encore plus fort" a-t-il déclaré.
Lors de cette conférence de presse, le "business angel" est également revenu sur les investissements qu'il avait pu faire au cours des deux premières saisons de "Qui veut être mon associé ?". "Vous avez probablement six à huit entreprises dans lesquelles vous avez investies qui ne vont pas y arriver ou qui, au mieux, vont vous permettre de récupérer votre argent", a précisé Marc Simoncini. Et de conseiller : "Si vous voulez faire ce métier, il faut miser sur de formidables succès qui vont combler les échecs. Ca n'arrive pas tous les jours. Ce n'est pas la raison première pour laquelle je fais ça. C'est pour ça que je me concentre sur des investissements qui ont un intérêt au-delà de l'investissement financier".
"Après il y a de très belles boîtes dans lesquelles on a investies et qui parfois ont été boostées ou détruites par les événements qu'on a vécus ces dernières années. On n'a jamais vraiment la réponse. Il faut attendre assez longtemps pour connaitre le bilan global. C'est une longue aventure humaine", a poursuivi Marc Simoncini. Et de conclure : "Maintenant je ne peux pas dire que ce soit un investissement rentable, ce n'est pas le sujet pour moi. En tout cas, c'est des formidables parcours de vie qu'on partage et ça va au-delà du parcours financier".