Technikart aime "Le Grand Journal". Le magazine y consacre pas moins de onze pages ce mois-ci, la Une en prime. Michel Denisot, anchorman de l'émission depuis désormais huit saisons, répond aux critiques dont l'émission a été victime la saison passée. "L'année dernière a été effectivement difficile, on était à la fin d'un cycle (...) On avait besoin d'un second soufffle", explique-t-il. D'où un casting largement renouvelé cette saison, avec les arrivées de Daphné Bürki, Doria Tillier ou encore Augustin Trapenard.
Une nouvelle formulée "prévue pour durer trois ans, comme l'amour". Avis aux impatients possibles successeurs, Denisot, 67 ans, restera encore sur son siège au moins deux saisons de plus. Mais il voit déjà en Ali Baddou son possible remplaçant. "Il a le profil pour me remplacer mais, le moment venu, je ne sais pas qui il y aura d'autre sur le marché", précise-t-il. En attendant, Michel Denisot se sent "porté par une nouvelle vague" pour cette saison.
Le producteur du "Grand Journal", Renaud Le Van Kim, confie lui aussi avoir été sensible aux critiques la saison dernière. "Le Grand Journal, c'est comme Sarko, les gens adorent le détester", assure-t-il. Quitte à le délaisser ? L'audience du rendez-vous fléchit sur un an : -9% pour la P1, -25% pour la P2. "Avec Rodolphe Belmer (patron de Canal+, ndlr), on est tout le temps en train de se faire des retours sur ce qu'on lit sur Twitter, dans la presse, sur ce qui ressort des études, des panels. On est très, voire trop perméables à ce qui se dit" explique-t-il.