Nicolas Bedos contre Tristane Banon, acte 3. L'an dernier, Nicolas Bedos écrivait une chronique dans Marianne dans laquelle il s'en prenait à la romancière. "Euthanasie ta mère et termine ton bouquin" lui conseillait-il, après un plaidoyer dans lequel il suppliait la jeune femme de ne plus s'épancher dans les médias en expliquant qu'ils étaient meilleurs amis. "J'en profite pour implorer Tristane d'arrêter de me citer dans la presse comme 'son meilleur ami'. Du peu que je m'en souvienne (il était tard dans mon whisky), je ne l'ai croisée qu'une fois, dans une boîte à la mode ringarde, et ce fut un peu court pour parler de symbiose. Elle a juste eu le temps d'évoquer ses projets, qui sont restés muets, la rubrique des faits divers l'empêchant sans doute de squatter les pages culture" indiquait ainsi Nicolas Bedos.
En début de semaine, Tristane Banon a répondu à Nicolas Bedos dans une lettre tout aussi assassine. Une réponse qui intervient un an après les faits, les chroniques de Nicolas Bedos pour Marianne ayant été regroupées dans le deuxième volume de "Journal d'un Mythomane", paru le 29 octobre dernier. Ce dernier y a même ajouté une annotation dans laquelle il présente ses excuses à la romancière et à ses lecteurs, mais Tristane Banon n'y a apparemment pas été sensible. "A bientôt 33 ans, l'âge christique, penses-tu parfois aux conséquences de tes conneries si bien écrites ?", l'interroge-t-elle dans cette lettre ouverte publiée par L'Express. "Puisque tu as l'air de t'en inquiéter, je te rassure, je mange autant que tu sniffes, c'est dire si je suis plutôt loin de l'anorexie" ajoute la romancière.
Une lettre qui est bien parvenue à Nicolas Bedos. Invité de RMC ce matin, le fils de Guy Bedos a répondu à Tristane Banon. "Elle me gonfle elle, en ce moment, parce qu'elle s'invite dans ma promotion de façon un peu opportuniste. Moi, je n'ai rien contre Tristane" peste-t-il. "Disons qu'après avoir porté plainte contre DSK sept ans après, là, elle m'attaque sur une chronique que j'ai écrite il y a un an... A un moment donné, si elle se déshabille aussi lentement, c'est une incitation au viol" a ironisé Nicolas Bedos.