Ophélie Meunier ("La grande semaine" sur M6) : "Je ne peux pas dire que j'ai été déçue des audiences de la saison 1"

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Ophélie Meunier ("La grande semaine" sur M6) : "Je ne peux pas dire que j'ai été déçue des audiences de la saison 1"
Par Léa Stassinet Journaliste
Venue du royaume d'"Intervilles" (Mont-de-Marsan), Léa Stassinet a été bercée par la "Nouvelle Star". Elle ne rate jamais les César ni l’Eurovision, synonymes de soirée pronostics entre amis. Passionnée de tennis et de politique, elle suit toutes les soirées électorales, sauf pendant Roland-Garros.
Bande-annonce de "La grande semaine", le talk d'Ophélie Meunier qui fait son retour sur M6 © M6
L'animatrice repart pour une saison à la tête de "La grande semaine", le talk-show qu'elle a lancé sur M6 en avril dernier. À ses côtés, une bande de chroniqueurs et un nouveau "sniper", Gérémy Crédeville.

Samedi 5 octobre à 17h40, "La grande semaine" fera son "grand" retour sur M6. Le talk-show lancé en cours de saison au mois d'avril dernier sur la Six, avec Ophélie Meunier aux commandes, revient pour une deuxième salve d'émissions. À ses côtés, les téléspectateurs retrouveront la même bande de chroniqueurs avec quelques petits nouveaux, et un "sniper" en la personne de Gérémy Crédeville. Le format a quant à lui été revu et corrigé pour laisser plus de place à l'actualité et au débat. Quelques mois après le lancement de ce grand projet et quelques jours avant la reprise, Puremédias a rencontré la cheffe de bande, "impatiente" de retrouver sa "petite équipe" et consciente du défi d'installer un nouveau rendez-vous dans une case jusqu'ici peu exploitée par la chaîne.

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Propos recueillis par Léa Stassinet

Puremédias : Dans quel état d'esprit êtes-vous avant le retour de "La grande semaine" ?
Ophélie Meunier :
Très heureuse de retrouver la petite équipe d'avril-mai-juin qui est déjà très soudée. Tout le monde est content de repartir, tout le monde a aimé le début de l'aventure. On avait tous envie de continuer avec les anciens, quelques nouveaux, dans un dispositif qui nous ressemble. Donc on va donner le maximum.

L'émission va revenir dans un nouveau format, avec notamment l'humoriste Gérémy Crédeville qui sera à vos côtés. En quoi va consister son rôle ?
Il ne va pas coanimer comme on a pu le lire. Il n'a pas envie d'avoir un rôle d'animateur, il n'est pas là pour ça. Il est là en sniper, pour bousculer chroniqueurs et invités. C'est un humoriste donc il est aussi là pour faire rire l'équipe et les téléspectateurs. Il vient pour faire ce qu'il sait faire et qu'il aime faire. Et en plus, c'est quelqu'un de très intelligent, qui est passionné par l'actualité, qui a un avis sur plein de choses et qui s'intéresse aussi aux gens. Il sera ravi d'aller titiller les invités.

Qui a eu l'idée de faire appel à lui ?
C'est le producteur et la chaîne. Et quand ils m'en ont parlé, en un quart de seconde j'ai dit que c'était juste génial. Ça s'est fait de manière hyper spontanée.

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Le déroulement de l'émission a aussi été revu, elle s'articulera désormais autour de plusieurs parties bien définies. Les chroniques qui se succédaient, ce n'était pas la bonne formule ?
Effectivement il y a une évolution de ce côté-là. Le conducteur va être beaucoup plus lisible, mais en même temps, on démarrait. Donc c'était normal aussi et c'était volontaire de tester des choses. Pour cette nouvelle saison, les formats chroniques ont été mis de côté pour laisser encore plus de place à l'actualité, au débat, au reportage aussi. On a par exemple Baptiste des Monstiers (ex-Quotidien) à qui l'on doit le scandale du Sniffy, je le rappelle. C'est lui qui l'a révélé dans "La grande semaine", et après ça a été repris partout et il y a même eu une interdiction de vente. Baptiste a plein d'idées d'enquête et il va continuer à aller sur le terrain. Le conducteur va s'articuler comme ça en effet avec l'actu, où il y aura des invités, des grandes questions, des éclairages sur l'actualité avec des reportages. Puis le grand débat, donc une question qui peut être liée aux youtubeurs s'il y avait eu "Kaizen" (le film d'Inoxtag, ndlr) qui venait de sortir, comme à Donald Trump en période d'élection américaine. Et enfin le grand témoin, le grand invité, à l'image de la dernière où on a eu Pierre Niney pour "Le Comte de Monte-Cristo" et Olivier Goy qui nous a raconté son combat contre la maladie. Ça sera la troisième partie de l'émission. Et les journalistes autour de la table vont évidemment participer aux débats et à la réflexion surtout.

Ils ont dit
"Il faut qu'on installe cette case et qu'on la fasse grossir, qu'on l'identifie"
Ophélie Meunier

Dans votre bande de chroniqueurs, il y a des caractères affirmés. On pense notamment à Philippe Manoeuvre ou Enora Malagré. Comment s'entend tout ce petit monde ?
Mais on a tous des caractères. Aujourd'hui, il faut être honnête, faire exister un nouveau format à la télé, c'est un challenge énorme. Dès la première, il y a eu une ambiance de bande qui est inexplicable. Il y a des choses que vous ne pouvez pas contrôler. Vous pouvez faire tous les efforts du monde mais si c'est fake, à un moment donné, ça vous revient en boomerang et ça va se voir. La télé c'est une loupe. Peut-être que vous pouvez mentir quelques semaines mais pas sur la durée. Donc oui c'est sincère et c'est assez dingue. Et je pense que ça a pris aussi parce qu'il n'y a pas deux personnes qui se ressemblent dans cette bande. Chacun a tout de suite trouvé sa place et a pu être comme il est dans la vie de tous les jours. Parce qu'il a été choisi pour ça. La greffe a pris tout de suite. Il n'y a sincèrement pas eu d'ajustement. Et s'il y avait dû y en avoir ce n'est pas grave, on l'aurait fait. Mais là non parce que ça a fonctionné assez immédiatement.

Pourquoi avez-vous fait le choix de recruter davantage de chroniqueurs ?
Parce que tout évolue. L'arrivée de Gérémy (Crédeville, ndlr), c'était une idée qu'on avait dès le départ d'avoir un sniper dans l'émission. Et on a eu envie de renforcer l'aspect actualité dans l'émission. Donc on est allé chercher des profils assez journalistiques (Pierrick Geay de "Paris Match", Thomas Huchon, professeur à Sciences Po et chasseur d'infox par exemple, ndlr) qu'on n'avait peut-être pas suffisamment dans la première équipe. Et ça va continuer d'évoluer.

Y aura-t-il plus de chroniqueurs autour de la table ou alors l'équipe va davantage tourner ?
Non, il n'y aura pas plus de chroniqueurs autour de la table. Ça va plus tourner, ou alors il y aura plus "d'entrées" et "sorties". Donc il y aura moins de chroniqueurs "résidents".

Avez-vous été personnellement déçue des audiences de la première saison ? En moyenne 395.000 téléspectateurs (4,3% du public) sur la P1 et 474.000 (4,1% du public) sur la P2.
Mais vous comparez à quoi ? C'est hyper honnête ce qu'on a fait. Ça fait 10 ans qu'il n'y avait pas eu de lancement de talk sur la chaîne. Et ça fait plusieurs années que le samedi à cette heure-là, M6 est en rediffusion d'une émission de divertissement (celles de Stéphane Plaza, ndlr). Moi je ne me compare pas, c'est un démarrage à zéro. D'avoir déjà 500.000 personnes qui nous ont été fidèles pendant 3 mois, je trouve ça génial. Et j'espère qu'on va les garder et puis qu'on va en convaincre 50.000 de plus, puis encore 50.000 de plus etc... Maintenant, si on a envie de faire du pur traitement médiatique on peut dire "peut-être qu'on aurait espéré faire plus", mais on espère toujours faire plus. Et on se bat toujours pour faire plus. Toute déception est proportionnelle à ce qu'on vit. Là, moi je ne peux pas dire que j'ai été déçue des audiences de la saison 1. C'était génial ! On a créé une émission de toutes pièces avec un nouveau nom, avec une nouvelle case, un nouveau format. Quelque chose qui n'existait pas. On a quand même vachement bien existé. Bien sûr on espère convaincre plus de gens. Et il faut. Il faut qu'on installe cette case et qu'on la fasse grossir, qu'on l'identifie. On ne va pas se contenter de ce qu'on a fait en avril-mai-juin. Je n'ai pas de problème à dire ça. Mais on n'est déçus en rien.

Donc il n'y a pas eu de discussion sur le retour de l'émission à la rentrée ?
Il y a eu des discussions sur le contenu, la construction, l'envie. Bien sûr qu'il y a eu des discussions mais l'envie de continuer, elle était présente même avant la fin de la saison. Mais après, c'était conditionné à plein de choses. Il fallait faire rêver sur une saison 2, trouver des choses nouvelles. Et en effet se donner les moyens de continuer de grossir. On n'a pas envie de rester là où on a démarré. Mais très vite, au bout de quelques semaines, il y eu une volonté assez généralisée de la part de la production, de la part de la chaîne et de l'équipe en place, une volonté de continuer. On se disait qu'on touchait du doigt une aventure qui était chouette et qu'il aurait été trop bête de ne pas continuer.

Est-ce que vous vous mettez la pression par rapport aux audiences pour cette nouvelle saison ?
Moi je me mets toujours la pression dans mon travail parce que j'ai envie de le faire bien. Donc elle existe cette pression, je me la mets toute seule. On ne me la matraque pas. Ça fait 9 ans que je suis à M6, ils me connaissent et ils savent que je n'ai aucune volonté de faire les choses autrement que du mieux possible. Donc je me la mets toute seule, la pression. Mais je crois que le plaisir est au moins aussi fort, voire dépasse cette pression-là. Peut-être que sur les premières semaines, j'aurais un peu moins fait la fière. Mais là, oui, je peux dire que le plaisir a pris le dessus.

Ils ont dit
"On se laissera toujours l'opportunité de basculer en direct si l'actualité le justifie"
Ophélie Meunier

Est-ce que vous enregistrez toujours l'émission le jeudi après-midi ? Ça ne pose pas de problème pour évoquer l'actualité de la semaine ?
Oui ce sera toujours le jeudi. On en a fait l'expérience pendant trois mois et on s'est aperçu que ça ne nous avait jamais posé de problème parce qu'on essaye de prendre de la hauteur sur ce qui s'est passé sur les jours précédents. Donc peut-être qu'on va manquer l'actu du jeudi-vendredi, mais à la limite, si elle est très importante, on la traitera la semaine d'après à notre manière. On essaie aussi d'anticiper sur ce qui va se passer les jours d'après. Donc ça, de fait, ça ne change pas trop et on se laissera toujours l'opportunité, si jamais il y avait quoi que ce soit, de basculer en direct.

Ça pourrait arriver de passer en direct ?
Oui, c'est quelque chose qui a été évoqué et on est tous journalistes et donc on est tous d'accord pour se dire qu'à un moment donné, si ça prend le dessus, on se donnera les moyens pour le faire. Et dans un cadre à peu près normal d'actualité, on en a fait l'expérience pendant trois mois, ça ne nous a jamais porté préjudice. Donc on va continuer avec ce fonctionnement-là pour le moment. Et donc le direct pourrait arriver de manière très exceptionnelle si l'actualité le justifie. Mais ce n'est pas la vocation de l'émission.

Le samedi, il y a plusieurs talk-shows avec des invités d'actualité : le vôtre, "C l'hebdo" avec Aurélie Casse sur France 5 et "Quelle époque !" avec Léa Salamé sur France 2. Est-ce que la concurrence est rude au niveau des invités ?
Alors avec "Quelle époque !", c'est deux cases très différentes. On est sur l'après-midi et la deuxième partie de soirée. Et on est sur deux formats très différents puisque nous, on est plutôt sur un format avec une bande, avec beaucoup de chroniqueurs, enfin de journalistes, et quelques invités. Et Léa, elle est plutôt sur une toute petite bande et beaucoup d'invités. Donc on n'est quand même pas sur la même ligne, ni sur le même ton, ni sur la même chaîne. En termes de public, France 2 et M6 ce n'est pas la même chose non plus. Ça fait déjà beaucoup de différences. Franchement, durant ces trois mois d'expérience, il n'y a pas eu une fois où on s'est marché dessus en termes d'invités. Et la seule fois où les deux émissions ont voulu avoir le même invité, c'était avec Olivier Goy. Et on l'a fait. Et ça n'a été un problème pour personne. Chacun l'a fait à sa manière, avec son ton, en dix jours d'écart. Et c'était super pour les deux en fait. Les gens s'imaginent que c'est un souci, mais au fond l'actu est riche. Le nombre d'invités potentiels est quand même large. Et si vraiment quelqu'un s'imposait, il pourrait faire les trois émissions comme il pourrait aussi aller chez "Quotidien", "C à vous", "TPMP" ou "Sept à huit". Ça s'est déjà produit et ça se reproduira.

L'actualité en ce début de saison est très politique. Est-ce que vous pourriez avoir des invités politiques ?
À M6, on ne fait pas trop de politique. On le sait, c'est pas une chaîne qui fait de la politique. On est plutôt une chaîne de la famille, du divertissement, du service, qui parle cuisine, style, etc... Ou alors de société avec "Capital", "Zone interdite" (qu'elle présente également, ndlr). Donc on n'est pas sur ce terrain-là. Mais on ne s'empêchera pas, si on veut par exemple faire un jour une émission spéciale autour d'un des nouveaux membres du gouvernement parce qu'on se dit qu'il traite de thématiques qu'on a traitées dans "La grande semaine" et qu'on se dit que ça peut être intéressant d'avoir un éclairage global sur tout ça, oui, on pourra totalement le faire. Mais il n'y aura pas chaque semaine un politique dans l'émission. Ce n'est pas l'édito de l'émission ni de la chaîne au global.

Avez-vous envie de vous démarquer en invitant plutôt des personnalités peut-être moins connues mais avec des histoires fortes ? Je pense notamment à la séquence très émouvante de l'an dernier lorsque vous avez reçu Olivier Goy, atteint de la maladie de Charcot.
Absolument. L'exigence, elle est dans l'histoire plus que dans la personne. Si l'histoire est percutante, inspirante, exceptionnelle... qu'elle soit racontée par quelqu'un de très connu, de moyennement connu ou de pas connu du tout, finalement c'est secondaire. La recherche elle est plutôt dans la force du témoignage que dans la force du nom. Mais parfois si les deux s'allient, c'est super. On est ravis d'avoir eu Pierre Niney autant qu'on est ravis d'avoir eu Olivier Goy. Et on aurait voulu se passer d'aucun des deux.

Pouvez-vous nous dire qui seront vos invités pour la première ?
Nous recevrons le champion de natation Camille Lacourt (visage de la nouvelle campagne de prévention contre le cancer du sein) et sa compagne Alice Detollenaere, marraine de l'association Ruban Rose; Miel Abitbol, influenceuse de 17 ans qui vient de co-fonder une application dédiée à la santé mentale des jeunes, et Martial You, éditorialiste économique sur RTL.

Ils ont dit
"Je crois que les gens ont découvert un autre aspect de ma personnalité"
Ophélie Meunier

Avant le lancement de l'émission, en mars dernier, vous disiez "qu'il y avait une autre Ophélie derrière celle de 'Zone interdite'". Est-ce que vous avez réussi à montrer cette autre facette de vous aux téléspectateurs ?
Oui, je crois. Et on me l'a dit beaucoup. On m'a dit que c'était chouette de me voir rire, de me voir parler comme dans la vie de tous les jours. Parce que là, de "Zone interdite" où on me voit 40 secondes en lancement au début de l'émission et 10 minutes à peu près en fin d'émission en interview, on passe deux heures non-stop avec moi donc c'est autre chose. Les gens me disent : "Ça revient ton émission, c'était chouette. J'ai vu une fois, j'ai vu deux fois ou j'ai vu un extrait sur le digital." Donc ça a marqué. Il y a eu un petit impact. Construire une nouvelle émission, c'est du long terme. La chaîne nous fait confiance et nous laisse le temps et l'opportunité de le faire. Mais oui, je crois que les gens ont découvert un autre aspect de ma personnalité.

Est-ce que ça a été facile pour vous de changer de style d'animation ?
J'ai pas changé. Les deux sont moi. Parce que ce que je fais dans "Zone interdite" depuis 9 ans maintenant, je le fais avec sincérité. C'est juste que c'est un ton et un format d'émission très statutaire, patrimonial même pour la télé française, qui a vu passer des gros noms du PAF avant que j'arrive. Et je me sentais hériter d'une marque très forte. Et j'ai été moi-même en fait dans ce que j'ai fait, en m'intégrant dans un format qui était déjà très fort. Et là, un format talk-show existe aussi plus à travers la personnalité de la personne qui l'anime et qui le présente. Et j'ai été de la même manière assez sincère dans ce rôle-là. Donc passer de l'un à l'autre est assez naturel pour moi. Et dans les deux, je suis ce que je suis dans la vie. Les gens qui me connaissent reconnaissent totalement la Ophélie copine ou la fille ou la soeur ou la maman à qui ils ont affaire dans la vie.

"Je suis une femme, une épouse, une maman. J'ai envie de mettre tout cela" disiez-vous aussi avant de lancer "La grande semaine". On voit sur vos réseaux sociaux de plus en plus de photos de votre couple et de vos enfants. Est-ce que vous aviez une volonté de vous dévoiler un peu plus aussi au public ?
Pas plus, pas moins. Je le fais de manière un peu pareille depuis quelques années. En fait, je suis toujours très admirative et très touchée par les gens qui nous suivent sur les réseaux sociaux parce que je me dis que la démarche de suivre quelqu'un, c'est très sympa quoi. Alors moi, je le fais aussi moi-même, mais j'ai des gens que je suis parce qu'ils m'inspirent. Et donc je me dis quand les gens le font pour moi, ça me touche et ça me fait super plaisir. Je me dis que je dois être à la hauteur de ça. De fait, ce que je fais à la télé, les gens le voient sur M6. Donc j'ai envie quand même de donner un petit peu plus. Tout en protégeant ma famille et en gardant de l'intimité et des choses qui m'appartiennent et que je ne révèlerai jamais. Oui je suis une maman comme tout le monde. Je fais du sport. Parfois je galère. Parfois je suis fatiguée. Parfois je suis en vacances. Parfois je travaille. Comme tout le monde. Et donc je le montre et je le révèle de manière très honnête quand j'en ai l'occasion. Je me dis que je dois bien ça aux gens qui me suivent et qui me font confiance.

Est-ce que faire ce talk-show vous a donné envie de faire plus de divertissement à la télé ?
Non, pas plus de divertissement. Depuis le début, même au "Petit journal" (sur Canal+, ndlr), "La minute pop" (sa chronique de l'époque, ndlr), ça restait quelque chose de très journalistique comme exercice. Je n'ai participé qu'à des émissions d'info ou d'infotainment. Et je m'épanouis incroyablement là-dedans. Donc j'aime quand les humoristes viennent faire leurs papiers, j'aime toutes ces petites touches de divertissement. Mais l'émission me plaît aussi parce que sa base, ça reste l'info. Je n'ai pas envie de changer de cap.

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