C'était il y a un an jour pour jour... Le 9 mars 2015, sur le tournage de "Dropped", deux hélicoptères se sont percutés en vol provoquant la mort des dix passagers, dont trois sportifs de renom : la nageuse Camille Muffat, le boxeur Alexis Vastine et la navigatrice Florence Arthaud, qui faisaient partie des candidats du jeu de TF1.
Un an après ce horrible drame, Philippe Candeloro qui participait lui aussi à l'aventure, se souvient de cet accident. Dans une interview à "TV Magazine", le patineur artistique reconnait qu'il n'oubliera jamais cette terrible journée. "C'est une histoire qu'on ne souhaite pas ressasser toute notre vie. C'est un épisode que j'essaye de mettre de côté même si je ne l'oublierai jamais. Aujourd'hui, j'ai envie de me rappeler des bons moments passés juste avant l'accident plutôt que les mauvais souvenirs", explique-t-il, en rappelant ne pas avoir vu le crash ce jour-là.
"J'ai eu quelques semaines difficiles après. Ma thérapie a été d'en parler. D'abord avec la psy de la production puis avec mes proches même si ces derniers ont eu plus du mal à s'en remettre. Quand je parle d'hélicoptère à ma femme, elle tremble", indique Philippe Candeloro qui reconnait que sa vision de la vie a changé depuis ce jour. "Aujourd'hui, je vois la vie comme du bonus, du sursis. Ce n'est pas pour autant que j'ai changé ma façon de vivre. De toute façon, tous les jours quand je prends mon scooter, il peut m'arriver la même catastrophe", déclare le double médaillé de bronze olympique.
Philippe Candeloro, qui contrairement aux conclusions de l'enquête du BEA, estime que "les précautions de sécurité ont été prises", n'a par ailleurs pas d'opposition morale à participer à une très hypothétique deuxième saison de "Dropped". "Pourquoi pas ?", répond-il quand on lui demande s'il serait partant pour participer à nouveau à ce jeu. "Je suis quand même resté sur ma faim. Après si un vol de deux hélicoptères est prévu, j'y réfléchirai à deux fois. Mais je ne vois pas comment l'émission pourrait revenir car aujourd'hui, les sociétés de production ne peuvent plus utiliser d'hélicoptères. Le concept de l'émission tournait quand même autour de cette désorientation (lâchées en pleine nature par hélicoptères, les célébrités devaient trouver un lieu de civilisation). Donc sans hélico, c'est compliqué. Ou alors il faudrait nous endormir et nous transporter en voiture. Mais ça me paraît peu réalisable avec les risques de l'anesthésie générale", conclut-il.