Une petite phrase qui risque de ne pas atténuer la déception de Jean-Baptiste Marteau. Le 26 août dernier, le journaliste de 41 ans apprenait lors d'un rendez-vous avec la direction de France Télévisions qu'il ne succéderait pas à Thomas Sotto à la co-animation de "Télématin" sur France 2. Pour remplacer le nouvel anchorman de la matinale de RTL, la direction du service public misait sur un recrutement extérieur en débauchant Julien Arnaud, le joker du "20 Heures" de TF1.
Une décision qui était restée en travers de la gorge de Jean-Baptiste Marteau, titulaire de la matinale de Franceinfo et joker récurrent de "Télématin". Dans un SMS envoyé fin août aux équipes de Franceinfo et que s'était procuré puremedias.com, le présentateur de la matinale de la chaîne d'informations en continu n'avait pas caché sa déception.
"Je viens d'apprendre que je ne serai finalement pas à la présentation de 'Télématin' cette saison. Jusqu'à très récemment, tout me laissait pourtant entendre que ce serait le cas. Néanmoins, le groupe a finalement pris une décision différente. Je ne vous cache pas ma très grande déception que je ne parviens, pour le moment, pas à digérer", écrivait-il.
À une semaine du lancement de la nouvelle formule de "Télématin", présentée désormais par Flavie Flament et Julien Arnaud, Delphine Ernotte était l'invitée du "Buzz TV" de TV Mag et du Figaro ce lundi 9 septembre. La présidente de France Télévisions est revenue sur le débauchage de l'ex-journaliste de TF1 - "nous sommes allés le chercher" a-t-elle concédé - avant de s'expliquer sur la non-sélection de Jean-Baptiste Marteau.
"Il était candidat et on a très sérieusement regardé sa candidature. On avait plusieurs candidats et on a choisi celui qui nous semblait être le meilleur", a-t-elle expliqué à nos confrères avant d'ajouter : "Il a une place très importante (à France Télévisions, ndlr) Jean-Baptiste, c'est quelqu'un de grand talent. Il est très important à la matinale de Franceinfo aussi. Il a été très important lors des Jeux Olympiques". L'intéressé appréciera. Ou pas.