Arnaud Desplechin fait recette. Lors des premières séances parisiennes, le thriller "Roubaix, une lumière", signé du réalisateur, s'est imposé face à la concurrence. Roschdy Zem, Léa Seydoux et Sara Forestier ont convaincu 1.490 Parisiens dans 24 salles. Un démarrage qui signe le deuxième plus gros lancement de la carrière d'Arnaud Desplechin, battu uniquement par "Les Fantômes d'Ismaël" (1.886 entrées en mai 2017). De quoi devancer par ailleurs l'ensemble des nouveautés de la semaine.
Car derrière, la comédie américaine "Late Night" ne signe qu'un petit démarrage. Emma Thompson et Mindy Kaling, sous la direction de Nisha Ganatra, n'ont séduit que 664 cinéphiles malgré une diffusion sur 20 écrans. C'est légèrement mieux que "Thalasso" de Guillaume Nicloux avec Michel Houellebecq et Gérard Depardieu. Cette comédie française se contente de 603 billets écoulés dans 15 endroits de la capitale. Au pied du podium, le thriller américain "Les Baronnes" d'Andrea Berloff avec Melissa McCarthy, Tiffany Haddish et Elisabeth Moss n'a passionné que 411 personnes dans 17 salles, soit le 3e plus faible démarrage de Melissa McCarthy à Paris.
Pour sa part, projeté sur 12 écrans à travers la capitale, le film d'horreur américain "Scary Stories" d'André Øvredal pointe à 370 billets vendus, offrant au réalisateur norvégien son meilleur lancement dans la capitale. La comédie américaine "Good Boys" de Gene Stupnitsky et Lee Eisenberg se contente elle de 292 sièges occupés dans 10 salles, soit le pire démarrage de la carrière du comédien Jacob Tremblay. Enfin, la comédie dramatique américaine "Mes autres vies de chien" de Gail Mancuso n'a attiré que 2 personnes dans une seule salle, contre 156 curieux pour "Mes vies de chien" en avril 2017.