Harlem Désir, le premier secrétaire du PS par intérim, souhaitait que soient appliquées aux primaires socialistes les mêmes règles établies par le CSA lors des scrutins "classiques". Ainsi, le PS réclamait par exemple que les médias ne puissent pas publier d'enquêtes sur les intentions de votes la veille et le jour de chaque tour, les 9 et 16 octobre prochains.
Fin de non recevoir du conseil supérieur de l'audiovisuel qui indique aujourd'hui que ces sondages ne seront pas bannis. "Les dispositions de la loi (...) relatives à l'interdiction de publication, de diffusion et de commentaire de tout sondage la veille et le jour d'un scrutin ne s'appliquent qu'à l'élection présidentielle, aux élections régies par le code électoral et à l'élection des représentants au Parlement européen" indique l'autorité de contrôle.
Les nombreux sondages publiés autour de ces primaires sont remis en cause par plusieurs observateurs car il est à ce jour impossible de connaître concrètement la taille et la nature du corps électoral de cette élection, n'importe qui pouvant voter s'il signe une charte des valeurs de gauche et s'acquitte de la somme d'un euro.