Voilà, c'est fini. Dimanche 11 août, la cérémonie des Jeux olympiques de Paris 2024 a clôturé 15 jours (un peu plus si on compte les épreuves anticipées, du rugby à 7 notamment) d'un événement hors norme. Le tout diffusé sur les antennes de France Télévisions gratuitement, et Eurosport pour les abonnés.
Sur France 2 et France 3, qui ont majoritairement retransmis les épreuves et les à-côtés, le succès a été au rendez-vous. La Deux est devenue première chaîne de France, une place normalement acquise à TF1, sur l'entièreté de la compétition. Sur toutes ses chaînes retransmettant l'événement (France 2, France 3 et France 5) France Télévisions a réalisé en moyenne 50,2 % de parts d'audience.
Quelques heures après la cérémonie de clôture des JO de Paris 2024, qui a rassemblé 17,1 millions de téléspectateurs soit 77,3% du public, le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, a fait le bilan de la quinzaine auprès de nos confrères de L'Équipe. "Pour la première fois depuis très longtemps, les Français ont eu le sentiment d'appartenir à un immense ensemble. Et quand vous êtes le média qui fait passer cela, c'est magique", a-t-il confié.
Le numéro 2 de France Télévisions a souligné "le record historique de la télé française" réalisé grâce à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, "avec 24,43 millions de téléspectateurs" (en comptant le replay, ndlr). "Mais les succès qui me réjouissent le plus, ce sont ceux du numérique", a déclaré Stéphane Sitbon-Gomez. "2,5 millions de personnes ont créé un compte sur notre plateforme France. TV et plus d'un million sont allés sur la fan-zone de la chaîne numérique pour commenter les épreuves avec nous. Plus la part sur les réseaux sociaux. Cela dépasse le strict rôle de diffuseur", a-t-il détaillé.
Le directeur des antennes et des programmes de France Télévisions a également été interrogé sur les rares ratés du groupe pendant la retransmission des épreuves, notamment la rupture de faisceau sur un combat de Clarisse Agbegnenou, qui a privé les téléspectateurs de la performance de la judokate, mais aussi la bascule en pleine demi-finale du 110m haies du Français Sasha Zoya.
"Il y a plus de deux cents bascules entre les différentes chaînes. Ce sont des manoeuvres complexes. Le zéro incident n'existe pas", s'est défendu Stéphane Sitbon-Gomez. "Je préfère retenir la manière dont les équipes ont réussi à en éviter beaucoup d'autres", a-t-il ajouté. "C'est le seul programme où rien n'est écrit à l'avance. Le scénario bien sûr, mais aussi la durée de plusieurs épreuves qui se disputent en même temps". Il a alors rappelé que vendredi 9 août, la Deux avait supprimé au dernier moment son journal 20 heures, à cause de la finale masculine du foot France-Espagne, qui s'est achevée après les prolongations. Un cas de figure "qui n'arrive jamais et ne se reproduira pas. Mais c'est la folie du direct ! Nous devions réagir à la seconde à chaque événement", a raconté le numéro 2 de France Télévisions.