Semaine mouvementée pour le RCT. Mardi, RTL a dévoilé l'ouverture d'une information judiciaire impliquant le club de rugby toulonnais. L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a en effet signalé le comportement suspect de pharmaciens de la ville "soupçonnés de distribuer illégalement aux joueurs du club toulonnais des substances qui peuvent s'apparenter à des produits dopants", expliquait la station. Dès mardi, l'AFLD et le procureur de la République de Marseille ont toutefois fait savoir qu'il n'était a priori pas question de dopage, mais de fraude à la Sécurité sociale.
Une situation sur laquelle Bernard Laporte, l'entraîneur du club, et Mourad Boudjellal, président du RTC, ont évidemment été interrogés ce matin lors d'une conférence de presse avant la rencontre qui opposera demain le club toulonnais au Stade Rochelais. "Cette histoire nous a fait sourire. Ça n'a pas été difficile de se concentrer cette semaine", a simplement répondu Bernard Laporte, tandis que son patron est allé plus loin.
"Elisabeth Fleury de RTL a jugé une fausse info assez clitoridienne pour faire une enquête à charge contre nous", a ainsi lancé Mourad Boudjellal. Des propos repris sur le compte Twitter du RTC qui ont provoqué la colère de la Société des journalistes de RTL. "Sur son compte Twitter officiel, le Rugby Club Toulonnais s'est autorisé à insulter notre consoeur Elisabeth Fleury. La Société des Journalistes de RTL tient à apporter son soutien sans réserve à Elisabeth Fleury, dont le sérieux et le professionnalisme ne sont plus à prouver. La SDJ de RTL fait part de son dégoût envers ces méthodes d'une misogynie affligeante".
Ce n'est pas la première fois que Mourad Boudjellal fait parler de lui pour ses déclarations ou ses coups d'éclat. En mars 2013, le président du RTC avait ainsi projeté sur écran géant une photo de Dominique Strauss-Kahn avec le texte "Bonne fête à toutes" pour célébrer la journée internationale de la femme. "Les femmes, dont la préoccupation première aujourd'hui est de savoir qui est le successeur de Benoît XVI, ont pu évidemment être choquées ! Mais les autres non, j'en suis persuadé. Ce n'est que de l'amusement", avait assuré à l'époque le président du club.