Les débats sont décidément passionnés sur le plateau de "24h Pujadas". Hier, dans son émission quotidienne sur LCI, David Pujadas s'intéressait à l'épineuse question des stages interdits aux Blancs dans le cadre d'ateliers organisés par un syndicat enseignant. Intitulée "Stages interdits aux Blancs : La République en péril ?", l'émission a attiré 179.000 téléspectateurs en moyenne entre 18h10 et 19h50, soit 1,0% de PDA. La chaîne d'information du canal 26 était alors devant CNEWS, franceinfo et... "L'info du vrai" de Yves Calvi sur Canal+.
Pour débattre de ce sujet sensible, le journaliste recevait notamment Dominique Sopo, président de SOS Racisme, et Maboula Soumahoro, universitaire franco-ivoirienne et militante antiraciste. Choqué par le dispositif des stages dits interdits aux Blancs, Dominique Sopo a souhaité relater l'expérience de l'un de ses amis. Noir, celui-ci se serait vu refuser l'entrée dans le camp d'été "décolonial" non-mixte sous prétexte qu'il a été "élevé par des Blancs".
"Je voudrais dire que c'est faux" le coupe Maboula Soumahoro, arguant qu'elle était présente au camp "décolonial". "Je ne dis pas que c'était au camp 'décolonial' puisqu'en l'occurrence, il n'a pas pu y participer !" lui répond sèchement Dominique Sopo. "Des femmes blanches voilées ont pu assister à la première édition du camp 'décolonial'" rétorque Maboula Soumahoro, provoquant l'agacement non-dissimulé de Dominique Sopo.
"Est-ce que je peux parler en fait ?" finit par s'impatienter ce dernier, assurant qu'il "réaffirme (ses) propos" et pointant "une forme d'agressivité" dans les mouvements comme celui du camp "décolonial". Présente en plateau, Fatiha Boudjahlat, co-fondatrice de l'association "Vivre la République" intervient et lance "C'est une accusation un peu facile. Elle n'a pas été agressive". "Je ne suis pas agressif" se défend Dominique Sopo, n'ayant visiblement pas compris ce que son interlocutrice lui disait. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.