Absent des écrans depuis la fin de "Top Chef" il y a quelques semaines, Stéphane Rotenberg sera bientôt de retour sur M6 dans "Qui est la taupe ?". L'animateur suivra dix candidats qui doivent gagner le plus d'argent possible en Afrique du Sud, sans savoir que l'un d'eux travaille en fait pour son propre compte et veut les faire échouer pour gagner de l'argent rien que pour lui. L'animateur ignore lui-même l'identité de cette taupe.
Pour commencer la promotion de l'émission, Stéphane Rotenberg a répondu aux questions de Deborah Grunwald sur L'Equipe 21. Et l'animateur a dans un premier temps été interrogé sur son image lisse. "Ca m'ennuie mais je n'y peux rien. Ca vient aussi du fait que mes émissions sont des émissions de format, où les vedettes ne sont pas des animateurs mais des candidats. Et moi j'ai gardé ce truc-là. Je ne vais pas commencer à faire mon numéro alors que ce sont les candidats qui sont intéressants", a expliqué le présentateur.
Selon lui, cette attitude plus réservée s'explique par ses débuts. "C'est le réflexe de l'ancien journaliste. Un journaliste ne se met pas en avant, sinon c'est un baltringue. Je respecte le truc. Je ne fais pas mon numéro de claquettes. Je ne suis pas assez cabot", a-t-il regretté.
Au cours de l'entretien, Stéphane Rotenberg a également révélé qu'il avait dû travailler dans l'illégalité lors du tournage de "Qui est la taupe ?". "Lorsqu'on est allé en Afrique du Sud - en fait, c'est une bêtise -, j'avais une autorisation pour travailler avec un visa mais en fait j'ai deux passeports et je me suis trompé de passeport en arrivant à la douane. Et donc j'ai dû me faire passer pour quelqu'un d'autre ! Ils attendaient un Stéphane Rotenberg avec un numéro de passeport qui n'était pas celui que j'avais. Il y avait l'équipe de télévision et j'ai fait croire que je n'étais pas avec eux. Et j'ai donc travaillé illégalement en Afrique du Sud pendant 15 jours", a-t-il confié, avant d'être interrogé sur ses négociations salariales avec M6, actuellement en cours.
"Les négociations, c'est chiant, parce que ce sont des gens avec qui je m'entends très bien, ça fait quinze ans que je travaille avec eux, mais forcément, c'est toujours un peu tendu au moment de négocier parce qu'on parle d'argent, de nombre d'émissions...", a-t-il confié, expliquant qu'une seule chose pouvait le convaincre de quitter M6 : "l'ennui". En revanche, l'argent n'entre a priori pas en ligne de compte. "On est beaucoup moins bien payé à M6 qu'à Canal, à TF1... A notoriété égale, je dirais trois fois ou quatre moins fois qu'à TF1 mais je dirais que l'écart s'est réduit", a-t-il conclu.