Le temps de parole des candidats à l'élection présidentielle ? Un vrai problème pour les journalistes et les programmateurs d'émissions politiques à la télévision. Après Laurent Ruquier et son compteur dans "On n'est pas couché" sur France 2, Jean-Michel Aphaties'est violemment opposé à la loi du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel obligeant l'égalité totale du temps de parole et du temps d'antenne des candidats à la présidentielle dès le 9 avril prochain et ce pendant la dernière phase de la campagne.
"J'ai quatre "Grand Jury" qui sont concernés par cette période d'égalité. Partis comme on est, je suis incapable de les programmer. La réglementation pendant un mois va nous conduire à déprogrammer un espace politique hebdomadaire. C'est de la folie" s'est-il insurgé . Présente en plateau, Christine Kelly, une des membres du CSA n'a pu qu'acquiescer face à l'avis du chroniqueur politique du Grand Journal de Canal + et de RTL. "C'est vrai et on l'a dit" déclare-t-elle alors.
Mais qu'importe l'avis de Christine Kelly, Jean-Michel Aphatie n'en démord pas. "Je voudrais qu'il y ait une révolte, des manifestations de journalistes, qu'on aille devant le siège du conseil constitutionnel. Je voudrais tout ça. Pour dire que nous sommes dans une bêtise française incroyable" lâche-t-il avant d'annoncer : "je pense que je vais violer la loi pendant un mois".
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