Après le temps de la polémique, voici venue l'heure des regrets. Au coeur d'une affaire délicate depuis quelques jours après avoir été accusé par deux comédiennes de comportements et de propos déplacés, Thierry Samitier, qui dément les faits qui lui sont reprochés, avait choisi "TPMP XXL" pour sa première prise de parole jeudi dernier. Las, fébrile et loin d'avoir convaincu le public, l'ex-comédien de "Nos chers voisins" sur TF1 s'était enfoncé en osant la comparaison entre son partenaire de scène Frank Leboeuf et Adolf Hitler.
"Je vais vous dire un truc un peu violent. (...) Ma compagne m'a dit que, finalement, il y a un point commun entre Frank Leboeuf et Hitler, c'est que ce sont deux artistes ratés", avait-il déclaré en direct sur C8 avant d'être aussitôt recadré par Cyril Hanouna. Pour Thierry Samitier, c'est le champion du monde de football 1998 qui aurait lancé cette affaire afin de lui nuire. Interrogé ce lundi par nos confrères de "Télé Loisirs", le comédien estime avec le recul avoir été trop loin dans ses propos, évoquant une "maladresse". "Je regrette cette comparaison car elle a été mal interprétée. Je faisais allusion au fait qu'Hitler avait raté deux fois les Beaux Arts et que c'était cela qui avait fait monter sa haine", explique-t-il.
Le comédien connu pour son rôle dans "Nos chers voisins" et sa participation à "Danse avec les stars" juge cependant que sa prestation maladroite dans "Touche pas à mon poste" a joué en sa faveur. "Je pense que les vrais pervers, eux, ils savent se défendre", dit Thierry Samitier, avant d'ajouter : "J'ai conscience que ma façon de me défendre ne correspond pas à la couleur actuelle de la société, où tout est maîtrisé et aseptisé".
Dans une enquête de "Mediapart" mise en ligne mercredi dernier, deux comédiennes de la pièce de théâtre "Boeing Boeing" ont pointé du doigt le comportement déplacé de Thierry Samitier à partir de l'automne 2018. Elles ont notamment reproché à l'acteur d'avoir collé son sexe contre leurs fesses. L'une d'elles s'est également agacée qu'il "profite des scènes de baisers pour mettre la langue" lorsqu'il devait l'embrasser dans le cadre de la pièce. Ces gestes très déplacés ont conduit les deux femmes à déposer une main courante. De son côté, la production a décidé de mettre un terme à l'exploitation du spectacle. Contacté par "Médiapart", Thierry Samitier a nié l'ensemble des accusations contre lui.