Alors que le couple Anne Sinclair -Dominique Strauss-Kahn déplore un "lynchage médiatique" à son égard, l'entretien qu'accorde Tristane Banon à l'hebdomadaire Be en kiosques ce vendredi devrait alimenter la polémique.
A l'occasion de la sortie de son livre , "Le bal des hypocrites", celle qui a accusé DSK d'agression sexuelle avant que sa plainte ne soit classée s'en prend une nouvelle fois à l'ancien patron du Fonds monétaire international. Réagissant à la récente affaire dite du Carlton de Lille où le nom de DSK est cité, Tristane Banon réagit : "Non seulement ça ne m'étonne pas, mais je vous annonce déjà que ce n'est pas près de s'arrêter (...) Que ces affaires sortent, j'en suis ravie. Je pense qu'il y en aura beaucoup d'autres à venir (...) D'autres femmes se sont adressées à moi concernant des histoires d'agression sexuelle. Ces femmes, elles existent".
Mais, pour la première fois, Tristane Banon ne réserve pas ses attaques à DSK mais s'en prend aussi à son épouse, Anne Sinclair qui "n'est pas au bout de ses peines". "Je ne peux pas m'empêcher d'avoir un minimum de solidarité pour une femme qui est la plus grande cocue de l'histoire des médias. Elle doit morfler (...) Anne Sinclair, j'ai longtemps pensé que c'était une femme aveuglée, dans le déni. Je n'aurais jamais dit du mal d'elle avant le 15 mai (le jour où DSK a été inculpé aux Etats-Unis, NDLR). Mais elle a continué à le couvrir, à payer, à montrer qu'elle était auprès de lui. A mes yeux, cet homme est complètement malade. Il appartient à son entourage, qui ne l'a pas forcé à se soigner, de partager sa culpabilité. Anne Sinclair a une énorme part de responsabilité" explique Tristane Banon.
La jeune femme souhaite désormais se battre pour la cause des femmes et publie à cette occasion une lettre ouverte dans l'hebdomadaire pour inciter les femmes agressées à porter plainte. "Si j'avais porté plainte dans les temps, DSK serait au tribunal" explique Tristane Banon.