Valérie Damidot est de retour sur le petit écran. Quelques mois après sa participation à "Danse avec les stars", l'ancienne animatrice de "D&CO" prend cet après-midi, à 17h, les commandes de "Les Français ont du génie", le nouveau concours d'inventeurs de TF1. Une émission dans laquelle elle incarne une "consommatrice de base" aux côtés de l'entrepreneur Paul Morlet, fondateur de "Lunettes pour tous". À l'occasion du lancement de ce nouveau programme, puremedias.com a rencontré Valérie Damidot.
Propos recueillis par Pierre Dezeraud.
Comment êtes-vous arrivée sur ce projet ?
J'étais tout simplement en train de faire une rumba (rires). Pendant "Danse avec les stars", Frédéric Pedraza, le responsable des programmes de flux de TF1 Production, m'a fait cette proposition. Et, je le précise une fois pour toutes, il n'a jamais été question d'un package avec ma participation à "Danse avec les stars" !
Vous n'avez eu aucune hésitation avant d'accepter ?
Non, j'ai adoré l'idée tout de suite ! Je trouvais ça drôle et novateur et j'étais très attirée par l'idée d'aller chez des gens qui sont de vrais créatifs. La seule question que j'ai posée, c'est "Mais avec qui je vais présenter ça ?" parce qu'il fallait absolument qu'il y ait un entrepreneur à mes côtés pour équilibrer le programme. Alors, j'en ai rencontré plusieurs et on a finalement décidé que ce serait Paul Morlet avec lequel je m'entends extrêmement bien. Puis, il fait quand même des super lunettes... Regardez, moi, c'est ce que je porte, maintenant !
Finalement, vous ne tenez pas vraiment un rôle d'animatrice dans ce programme ?
Je n'ai jamais été une vraie animatrice ! J'étais chef de chantier dans "D&CO". Alors, certes, je faisais le show mais il faut bien comprendre qu'on était quasiment 20 heures sur 24 sur les chantiers, on avait aussi besoin de s'amuser !
Une petite semaine de programmation, ce n'est pas un peu court pour installer un format ?
C'est la télévision d'aujourd'hui ! Je pense sincèrement que quand les gens viennent, ils restent. L'inverse est également vrai. Aujourd'hui, ça n'existe plus des programmes qui s'installent. On le voit avec les émissions de l'après-midi sur France Télévisions, comme "Amanda". Nous, la chance que l'on a, c'est que la case sur laquelle nous arrivons fonctionne très bien sur TF1. L'objectif, c'est d'aller chercher le même public que "4 mariages et une lune de miel" et "L'addition s'il vous plaît". Il y a moyen qu'on s'en sorte bien puisque le programme est dans la même veine.
Dans l'esprit de beaucoup de gens, vous restez la décoratrice du PAF. Vous aimeriez décoller l'étiquette de "D&CO" ?
J'assume le fait que les gens me connaissent comme "la petite dodue en salopette" mais je n'en souffre pas. J'ai aimé cette émission et j'aurais pu continuer à la faire. Ce dont j'ai souffert, c'est de ne pas pouvoir faire autre chose sur M6.
Sur M6, vous avez quand même pu vous essayer à la fiction avec "Victoire Bonnot" et au talk-show avec "Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis".
Oui, mais dans quelles conditions ? "Victoire Bonnot" a cartonné et la chaîne a attendu un an pour programmer la suite... Pour rappel, j'ai quand même tourné le dernier épisode en 2012 et il a été diffusé... en 2015 ! Quant à "Y'a que les imbéciles", tout a déjà été dit sur la programmation de ce talk-show le samedi à 17h en plein mois de mai...
La semaine dernière, vous sembliez vexée de ne pas avoir été invitée à la fête des trente ans de M6. Vous avez reçu un message de la direction depuis ?
Je n'ai pas été vexée ! J'ai juste dit qu'il était dommage de ne pas avoir invité ceux qui ont incarné la chaîne pendant plusieurs années à boire un coup pour se marrer tous ensemble. Sur trente ans, j'ai quand même bossé dix ans avec eux. Mais non, je n'ai pas reçu de messages de Thomas Valentin ou Nicolas de Tavernost depuis...
Sur M6, "D&CO" va prochainement céder sa place à "Redesign". Vous pensez que ça peut marcher ?
Pourquoi pas, oui. C'est passionnant la récup et je trouve ça très bien de faire une émission là-dessus. Ce n'est pas nouveau d'ailleurs, on le faisait déjà dans "Les astuces de D&CO".
Vous n'êtes plus fâchée avec Sophie Ferjani ?
Mais je n'ai jamais été fâchée avec Sophie ! Je n'avais juste pas compris la vanne de dire "Nous on va faire enfin de la vraie déco". C'était blessant et pas cool pour mes équipes, mes artisans et pour tout ce que l'on a fait pendant dix ans.
Et une émission de déco, il n'en manque pas une sur TF1 ?
Je ne sais pas. Demandez à Ara Aprikian ! (rires) Si vous voulez savoir si je suis en discussion avec TF1 pour une émission de déco, la réponse est non.
Et faire de la fiction sur TF1, ça vous intéresserait ?
Bien sûr, j'adorerais ! Je connais bien Marie Guillaumond, la patronne de la fiction de TF1... Si demain elle m'appelle pour me proposer un unitaire ou une série, ce serait évidemment avec un immense plaisir !
Il y a trois ans, lors du lancement de "Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", vous nous aviez confié que votre "fantasme absolu" était de faire de la deuxième partie de soirée, c'est toujours le cas aujourd'hui ?
Oui, en deuxième partie de soirée, tu fais ce que tu veux, c'est beaucoup plus libre. C'est ce que j'avais demandé à M6 à cette époque-là. "Y'a que les imbéciles" avait d'ailleurs été pensé et écrit comme une deuxième partie de soirée...
Donc si on vous propose un divertissement en deuxième partie de soirée, vous signez tout de suite ?
Bien sûr ! Moi je dis oui à tout ce qui m'intéresse. Je ne fais pas de la télé pour faire de la télé ou avoir des couvertures de magazine. Honnêtement, ça, je m'en cogne ! J'ai des journées bien remplies, notamment avec l'association "Cé ke du bonheur".