Cette semaine, Véronique Sanson dévoilait une réédition de son album "Amoureuse", paru en 1972. Quarante ans plus tard, l'album ressort donc dans les bacs - et sur les plateformes de téléchargement légal - agrémenté de bonus comme des maquettes de titres, un duo avec Fanny Ardant et des versions étrangères de certains titres. C'est à cette occasion que la chanteuse avait participé à la finale de "The Voice" le week-end dernier, et c'est toujours pour la promotion de l'album qu'elle était l'invitée ce matin de "Europe 1 Week-end".
L'occasion pour Benjamin Petrover de poser quelques questions à Véronique Sanson sur les nombreuses rumeurs qui ont couru pendant des années sur cet album, et notamment sur le fait que plusieurs titres avaient été écrits pour Michel Berger, qui a produit cet album et avec qui elle a entrenu une relation amoureuse au début des années 70. Une rumeur que l'intéressée dément catégoriquement. "Absolument aucune chanson ne lui est destinée, ce sont des chansons qui me sont venues comme ça, même des années avant. Aucune des (chansons) deux premiers albums ne lui est destinée", a-t-elle ainsi assuré.
Puis, le journaliste lui demande ce qu'il en est de sa relation avec France Gall, indiquant que les deux femmes se sont envoyé quelques piques par presse interposée, à l'origine d'une brouille. La chanteuse affirme alors que c'est la presse qui est à l'origine de tout ça. "Vous avez bien raison de dire par presse interposée ! On a déformé nos propos à tire larigot", regrette Véronique Sanson. "Je me disais 'Mais pourquoi elle dit ça sur moi' et elle se disait (sans doute la même chose)", poursuit-elle, tout en notant qu'elles ne se sont "jamais arraché les cheveux".
Mais si elle affirme que les médias sont responsables de leur brouille, Véronique Sanson reconnaît malgré tout que les deux femmes ne se parlent plus. "On n'a pas du tout gardé contact, même si on était très proches à un moment donné. Mais, de ma part en tout cas, ce n'est pas parce que je ne veux pas ! On doit avoir peur inconsciemment toutes les deux qu'on nous refiche Michel Berger dans les pattes", regrette-t-elle encore.