Jean-Marc Morandini risque d'être déçu ! Alors qu'une rumeur annonçait des discussions entre l'animateur de NRJ 12 et Vincent Bolloré pour une arrivée en access sur Canal+, le patron de Vivendi a mis un terme à tout suspense. Lors d'une interview accordée à Laurent Marsick pour RTL et qui sera diffusée dans son intégralité demain à 7h15 dans la matinale d'Yves Calvi, Vincent Bolloré a en effet affirmé qu'il n'était pas question d'une alternative au "Grand Journal" de Maïtena Biraben.
Actuellement en difficulté en termes d'audiences, l'émission d'access de Canal+ a perdu plus d'un tiers de ses téléspectateurs depuis son retour à l'antenne et affiche des scores nettement inférieurs à ceux d'Antoine de Caunes. L'animatrice a également été très critiquée pour avoir évoqué le "discours de vérité" du Front national, un terme pour lequel elle a refusé de s'excuser, expliquant simplement qu'il s'agissait "de la forme, pas du fond" et demandant à ses confrères journalistes de "se détendre".
Mais ces difficultés ne semblent pas inquiéter Vincent Bolloré, fier du travail effectué, comme il l'a expliqué à nos confrères. "Maïtena et les équipes de Flab, ce sont des gens que je soutiens parce que je pense qu'ils sont vraiment excellents. Et tous les gens sont en train de reconnaître que c'est une belle émission", a ainsi affirmé le patron du groupe, sans donner plus de précisions. Vincent Bolloré veut en tout cas laisser le temps à l'émission de s'installer et de convaincre les sceptiques.
"Vous savez, Maïtena est là depuis cinq semaines, quatre semaines... On ne peut rien juger sur quatre semaines. Il faut lui laisser le temps. Moi je trouve franchement que c'est remarquable et donc il n'y a aucun plan B. Il y a 2022. Le 17 février 2022, c'est le jour de mon départ, le groupe Bolloré aura 200 ans. Vous savez, on a l'habitude d'être dans la durée. Les voitures électriques, on a mis 20 ans. Canal, on mettra le temps qu'il faut. C'est une maison qui est aujourd'hui dans un modèle essoufflé. Il fallait bouger ! Malheureusement, nous n'avons pas de subvention publique, ce sont nos abonnés. Et on ne pouvait pas ne pas faire ce qu'on fait, c'est-à-dire essayer d'avancer sur cette maison qui emploie 6.000 personnes en France", a-t-il conclu.