Vivement critiqué pour avoir augmenté les prix des albums et singles de Whitney Houston, Sony a fait marche arrière et s'excuse. Du moins au Royaume-Uni. Après le décès de la diva samedi, les fans et simples amateurs de la chanteuse se sont rués sur les plate-formes de téléchargement légal, comme c'est désormais devenu une habitude lors de la disparition d'artistes populaires. Et les prix avaient augmenté, poussant beaucoup à condamner l'attitude la major, accusée de vouloir profiter au maximum de la mort de Whitney Houston.
Comme l'avait signalé le Guardian dès lundi, la compilation "The Ultimate Collection" avait ainsi vu son prix passer de 5 livres à 8 livres, soit une augmentation de 60% entre samedi et dimanche. Le prix d'un autre best of, "The Greatest Hits", avait subi une inflation de 25% dans le même délai.
Dès dimanche soir, les deux albums en question avaient retrouvé leur prix d'origine et hier, la filiale britannique de Sony a diffusé un communiqué à ce sujet, niant une politique de prix douteuse. "Des disques de Whitney Houston ont été vendus à des prix erronés sur l'iTunes Store anglais ce dimanche. Quand l'erreur a été découverte, elle a été immédiatement corrigée", a ainsi déclaré la maison de disques.
Aux Etats-Unis comme en France, aucun média n'a signalé de hausse vérifiée du prix des disques de Whitney Houston après son décès. Mais dans les deux pays, la plupart des titres de la chanteuse sont proposés à 1,29 euro ou 1,29 dollar, prix traditionnellement réservé aux nouveautés, à l'exception de "I Will Always Love You", vendu 69 centimes dans les deux pays et qui s'arrache outre-Atlantique. Les albums, eux, affichent des prix variables mais souvent inférieurs aux nouveautés. Ainsi, chez nous, le double best of "Greatest Hits" est proposé à 12,99 euros.