Avec son forfait tout-illimité à moins de 20 euros par mois lancé en janvier 2012, Xavier Niel a bouleversé le marché du mobile français. Sa tratégie low cost a rencontré un énorme succès auprès des Français - plus de 8 millions de clients désormais - mais a suscité de nombreuses critiques, notamment d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif à l'époque. Le secteur, fragilisé par l'arrivée de Free, est en proie à de profonds changements. Après la fusion SFR-Numericable, un rapprochement entre Free et Bouygues Telecom paraît inéluctable pour les observateurs.
Mais alors que les associations de consommateurs s'inquiètent d'une possible augmentation des prix après la concentration du marché, le patron de Free ne compte pas abandonner la guerre des tarifs lancée il y a maintenant deux ans. Interrogé ce matin sur RTL, Xavier Niel a assuré "aimer la concurrence". "Ca ne me gêne pas qu'on soit un ou deux ou trois ou même sept. La concurrence c'est quelque chose de bon pour l'amélioration des produits, le développement", a-t-il expliqué.
Xavier Niel a promis par ailleurs une nouvelle baisse des prix. "Nous on a envie que la concurrence existe ! Sur le mobile, on peut remettre un petit coup, pour l'instant on a été trop plaisantins, et bloqué dans nos initiatives. On peut aller un peu plus loin. Il y a d'autres pays dans le monde où les tarifs sont inférieurs de deux à trois fois par rapport à ceux de la France. Je pense qu'on peut encore faire des petits trucs sur le mobile", a-t-il lâché en forme d'avertissement. La concurrence n'a qu'à bien se tenir...