Il fait son mea culpa. Depuis le début de la campagne présidentielle, Laurent Ruquier et ses deux chroniqueurs, Yann Moix et Vanessa Burggraf, font l'objet de vives critiques concernant leur traitement des "petits" candidats à l'Elysée. En effet, plusieurs voix se sont élevées contre la manière, dite "méprisante", d'interviewer des candidats comme Philippe Poutou ou Jean Lassalle dans "On n'est pas couché".
Ce à quoi Catherine Barma a réfuté totalement, puisque dans "Le Monde" ce samedi elle a déclaré : "Ils n'ont pas été plus maltraités que quiconque. C'est l'émission qui est comme ça. Ces candidats, au discours moins établi, sont moins habitués à cet exercice et au format de ce style d'émission alternant politique, société et culture face à des chroniqueurs pugnaces."
Hier soir dans "On n'est pas couché" sur France 2, Yann Moix a tenu à faire ses excuses sur son traitement des prétendants à l'Elysée ayant de faibles intentions de vote dans les sondages : "Je l'ai trouvé excellent Philippe Poutou au débat. Et puis, j'ai réfléchi sur moi-même. C'est vrai que parfois, j'ai eu une sorte de condescendance en recevant les petits candidats". L'écrivain s'est demandé s'ils "valaient moins qu'un Thierry Solère, qui sous prétexte qu'il a une cravate et s'exprime très bien, enfume encore plus qu'eux."
"C'est la démocratie. Ils ont eu leurs 500 signatures. Moi, ce soir, j'ai décidé de faire amende honorable par rapport à certains. Personne ne m'a rien demandé, vous me connaissez ! Peut-être que je vais arrêter d'être un peu hautain vis-à-vis d'eux. Ils font parfois du bien à la démocratie", a lancé le chroniqueur, avant de citer une phrase de Sacha Guitry pour Jean Lassalle : "C'est ce que j'en saisi qui m'échappe". puremedias.com vous propose de visionner la séquence. A noter le record de saison en PDA pour "On n'est pas couché " ce samedi soir, qui a fédéré 1,37 million de téléspectateurs, 24,5% du public.