La compétition, c'est son truc. Ce mardi 27 août, TF1 diffusait le deuxième épisode de "Koh-Lanta : la tribu maudite". Parmi les candidats à se démarquer depuis le lancement de cette nouvelle saison, Alexandre, ostéopathe parisien et père de deux enfants, est déjà présenté comme un grand stratège. "Je suis ici parce que j'aime jouer. C'est le côté compétition, autant dans la stratégie que dans l'aspect sportif des épreuves, qui me plait", confie à Puremedias.com celui qui a intégré l'équipe des Rouge menée par Ugo.
Pas étonnant donc de découvrir un Alexandre plutôt agacé après avoir perdu la deuxième épreuve d'immunité avec sa tribu, de justesse face aux Jaune de Frédéric. Le tout aux fameuses catapultes, l'une des épreuves mythiques du jeu d'aventure. "J'étais assez frustré parce que j'aime bien tout ce qui est épreuve de visée, et la dernière quille qu'on doit faire tomber et qui ne tombe pas, c'est celle que je vise pendant l'intégralité du jeu", raconte-t-il. "Et je ne la touche pas. Donc un peu frustré et énervé de ne pas l'avoir, parce que si je l'avais eu, on aurait gagné. Et puis déçu et énervé de perdre sur la catapulte, parce que vraiment, c'est une épreuve qui, pour moi, est emblématique dans 'Koh-Lanta'", ajoute-t-il.
Pourtant, et c'est un fait rare dans "Koh-Lanta", juste après l'épreuve, sa frustration s'est tournée vers une candidate de l'équipe d'en face, Lola, jeune kiné du sport et préparatrice physique à la forte personnalité. "J'aurais aimé être dans l'équipe jaune pour pouvoir en sortir une qui me sort déjà par les yeux, Lola", déclare-t-il aux côtés de ses coéquipiers alignés face à Denis Brogniart. "Trop exubérante, trop au milieu de la scène... J'espère qu'elle sera là à la réunification, parce que j'y serai", conclut-il. "Il n'a pas de filtre le bonhomme", s'amuse Ugo.
"Ce qui se passe, c'est qu'il y a effectivement l'énervement de la défaite", nous admet-il. "Et puis, du peu que je perçois d'elle, à travers les rares moments où on se voit, je ne vois pas quelqu'un de bienveillant envers les autres, mais qui est un petit peu 'm'as-tu-vu'. Et c'est un comportement qui me gêne" poursuit Alexandre, qui explique s'être basé sur un ressenti. "Et en fait, dans mon équipe, j'ai que des gens sympathiques. Je n'ai pas de cible précise. En tout cas, je n'ai pas de raison de les viser. Elle, si elle avait été dans mon équipe, j'aurais eu un vrai but qui est de la sortir. Puisque humainement parlant, je ne pense pas que ce soit quelqu'un que je peux côtoyer" ajoute-t-il.
"C'est quelqu'un qui parle fort et qui aboie pour qu'on l'entende. Elle est là pour être vue. C'est une attitude générale. Donc oui encore une fois, à ce moment-là, j'aurais aimé qu'elle soit dans mon équipe, pour que je puisse la sortir, parce que c'est une personne qui humainement parlant, et dans ce qu'elle dégage, ne me correspond pas du tout", insiste-t-il. Un discours qui rejoint celui de Fabrice, de son côté dans l'équipe de Lola. De retour sur la plage après l'épreuve, l'aventurière brandit le totem, qui avait été remis par Denis Brogniart aux mains de Michel, meilleur joueur des Jaune sur l'épreuve.
"Lola a besoin d'exister en permanence. Il n'y a pas un moment de la journée où elle ne se met pas en avant pour briller", s'agace Fabrice face caméra. "Si elle ne brille pas, j'ai l'impression qu'elle meurt en fait", poursuit-t-il. "Certains sont là juste pour le paraître" ajoute-t-il un peu plus tard. Selon lui, si la jeune femme est sportive, sur le camp, elle est n'est pas vraiment utile, une particularité qui dérange Jacques également. "Elle aussi utile que le 'H' de 'Hawaï", plaisante-t-il, avant de conclure : "La seule chose qu'elle fait, c'est qu'elle ramasse l'estime des autres en s'exposant et en parlant beaucoup".