Elle ne mâche pas ses mots ! Ce samedi, Catherine Barma, la productrice d'"On n'est pas couché" se confie dans les pages du Monde, et répond aux critiques autour de l'émission du samedi soir présentée par Laurent Ruquier. Elle en profite aussi pour vanter le programme de Yann Barthès sur TMC, "Quotidien" et pour tacler son concurrent sur C8, "Touche pas à mon poste".
Pour la patronne de Tout sur l'écran, Cyril Hanouna est "le Dechavanne d'aujourd'hui" et "TPMP" est "un type d'émissions qui plaît à une certaine population". "Je ne suis pas sûre que cela élève le débat. Je trouve qu'il y a beaucoup d'humiliation des gens dans cette émission. C'est l'histoire d'une bande : ils s'humilient, ils se détestent, ils se font du mal...", lâche-t-elle, précisant qu'elle "préfère ce que dégage 'Quotidien' pour la société."
Catherine Barma décrit l'émission de Yann Barhès comme "essentielle" et "la meilleure" en access prime time : "Ils font des sujets politiques et des sujets légers, comme 'Le Parisien'". Pour elle, filmer les coulisses médiatiques des événements, comme le fait le programme de TMC, ne risque pas de "devenir un cliché", "parce que le public y apprend des choses". "On fait bien des reportages dans des usines. Là, on nous montre comment est fabriquée la politique", souligne la productrice.
Concernant les critiques faites envers "On n'est pas couché" sur ses clashes et sur la défiance envers les médias qu'elle peut susciter, l'ex-jurée d'"On n'demande qu'à en rire" explique que dans son programme "les gens sont vrais, ils donnent leur opinion personnelle". "C'est pour cela que parfois, il y a des controverses. Et 'ONPC', comme 'Quotidien', est très partagée sur les réseaux sociaux sociaux, ça crée du lien et du débat, parfois positif et parfois négatif", estime Catherine Barma.
Enfin, la fidèle de Laurent Ruquier réfute totalement les attaques de certains médias, au sujet du mépris qu'aurait eu l'émission envers les "petits" candidats. "Non, ils n'ont pas été plus maltraités que quiconque. C'est l'émission qui est comme ça. Ces candidats, au discours moins établi, sont moins habitués à cet exercice et au format de ce style d'émission alternant politique, société et culture face à des chroniqueurs pugnaces", lance Catherine Barma, confiant qu'ils "sont très tendus sur la question du temps de parole."