Un petit tour et puis s'en va ? Intégré dans la troupe de "Touche pas à mon poste" depuis moins de deux mois, Thomas Guénolé a peut-être débattu pour la dernière fois avec ses camarades chroniqueurs, le jeudi 14 novembre. Car, dès l'émission suivante, Cyril Hanouna a consacré tout un sujet pour annoncer la mise à pied de sa recrue jusqu'à nouvel ordre, après son comportement de la veille. Ce jour-là, le politologue déjà évincé de RMC s'était affiché avec un keffieh palestinien dans la pochette de sa veste, quelques heures avant le coup d'envoi du match de football France/Israël. Si ce détail vestimentaire n'a pas été relevé en direct, Thomas Guénolé s'est épanché sur la symbolique de sa démarche sur son compte X, dès la fin de "TPMP". "Ce n'est pas grand-chose, mais les symboles c'est important", avait-il notamment écrit.
Cette initiative de soliste n'a pas plu au chef de bande, qui s'est senti trahi. "Moi, ce qui me dérange avant toute chose c’est le fait de ne pas m’avoir demandé. S’il m’avait demandé, franchement je lui aurais dit de faire sa vie. Mais moi je n’aime pas le fait de ne pas m’avoir demandé. C’est là que je considère que c’est un piège", a expliqué le présentateur, lequel a pris des sanctions en conséquence. "Ce n’est pas possible de faire des choses dans mon dos. Il y a des règles ici qui sont claires. [...] Je n’ai pas voulu qu’il vienne parce que pour moi il est déjà mis à pied pour le fait de ne pas m’avoir demandé l’autorisation", a-t-il indiqué, sans évoquer de durée de suspension, ni de retour éventuel. Une séquence que Puremédias vous propose de visionner dans la vidéo ci-dessus.
Du côté des autres chroniqueurs, les mots prononcés à l'encontre de leur collègue ont été encore plus lourds. "C'est une vraie rupture de confiance. C'est vraiment dégueulasse ce qu'il a fait", a notamment réagi Gilles Verdez, pourtant l'un des seuls à soutenir les idées de l'ex-membre de la France Insoumise. "Ce mec n'est pas clean. Depuis le premier jour, je dis à Cyril qu'il faut le virer, je ne le sens pas et il va nous faire un sale coup. Il prend des notes en permanence, il n'est pas sincère, je n'arrête pas de le dire à Cyril !", a surenchéri Raymond Aabou, soutenu par ses acolytes de table. Seule l'influenceuse Polska a émis un avis plus nuancé, en affirmant que la question de la mise à pied ne se poserait pas si Thomas Guénolé avait marqué son soutien à Israël. Ce qu'ont nié en bloc Cyril Hanouna et ses débatteurs.