Zaz au coeur de la polémique. Dans une interview donnée mardi dernier à nos confrères de Pure Charts à l'occasion de la sortie de son troisième album, "Paris", la chanteuse a ainsi déclaré : "En France, j'ai l'impression qu'on se focalise un peu trop sur les choses négatives, alors qu'à côté de ça il y a beaucoup de personnes qui réinventent la société et proposent d'autres choses (...) A Paris, sous l'occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu'on ne l'était pas totalement. Pour moi, c'est ça Paris. C'est là où tout est possible, là où on innove".
Des propos qui ont rapidement créé la polémique. "Libération" a ainsi dénoncé dans un article "des propos déplacés et faux". "La légèreté était sans doute le lot des dignitaires nazis, pour qui Paris était la ville des cabarets, des restos chics et des petites femmes" tacle ainsi le quotidien, reprochant à Zaz un "trou de mémoire".
Sur Twitter, l'historien Nicolas Beaupré a raillé les propos de la chanteuse.
Suite à ses propos sur l'occupation Zaz aurait aussi annoncé changer de pseudo pour s'appeler désormais Naz.
- Nicolas Beaupré (@nicolas_beaupre) 15 Novembre 2014
Tandis que le chanteur Benjamin Biolay a défendu la chanteuse en dénonçant la violence de l'article de "Libération".
La violence des média ... elle n'est pas historienne !Zaz et la "légèreté" du Paris occupé http://t.co/oHE7bc5Jev via @libe
- Benjamin Biolay (@Benjamin_Biolay) 15 Novembre 2014
LT : sans compter qu'on ne cite jamais fernandel et Tino Rossi les pires "sympathisants" avec l'occupant
- Benjamin Biolay (@Benjamin_Biolay) 15 Novembre 2014