Luc Besson brise le silence. Pour ce troisième numéro de la saison, Léa Salamé et son équipe recevaient, samedi 23 septembre dans "Quelle époque ", l'humoriste Franck Dubosc, le styliste Jacquemus, le sportif Théo Curin, ou encore la vétérinaire Hélène Gateau.
Également invité dans le talk-show à succès de France 2, le cinéaste Luc Besson a fait son grand retour médiatique après quatre ans d'absence.
Au cours de l'émission, Léa Salamé n'a pas manqué de l'interroger sur les terribles accusation qui l'ont visé : "Comment vous avez vécu ces cinq années où vous étiez mis en cause publiquement pour des accusations si graves que le viol et l'agression sexuelle ? Est-ce que vous êtes senti lâché ? Qu'on vous prenait plus téléphone, qu'on détournait la tête au restaurant quand vous veniez... Est-ce que vous vous êtes senti comme un paria ?".
A ces questions, Luc Besson a répondu : "Oui on le sent, il y a beaucoup de gens... De tout façon, la faiblesse... et la lâcheté est un sentiment humain pour lequel j'ai beaucoup de tendresse. C'est très difficile d'être courageux !"
Léa Salamé a aussitôt rebondi : "Qui est resté fidèle ?". Le réalisateur du "Grand Bleu", de "Léon" et "Nikita" alors précisé : "Il y en a quelques-uns. Il y a au moins 1 ou 2%... Mais sincèrement ce n'est pas grave. Je ne leur en veux pas du tout."
Et Luc Besson de poursuivre, en prenant à témoin Christophe Dechavanne : "Je ne sors pas, je ne bois pas, je n'ai jamais cassé une chambre d'hôtel... Je n'ai pas le profil disons. Mais par contre, je pense que j'étais une bonne target. Parce que c'est vrai que j'avais un certain succès, un certain pouvoir. Et que si on arrive à coincer quelqu'un comme ça, je sais que pour l'exemple... Il y a une phrase que j'ai dit il y a pas longtemps : Je sais que pour une femme qui ment, il y en a 1000 qui ne mentent pas."
Puremédias vous propose de découvrir cette séquence.