Le long week-end de la Toussaint a été l'occasion pour Netflix de proposer de nouveaux contenus. Halloween oblige, les amateurs de films d'épouvante en ont eu pour leurs frissons avec "Time Cut" et "Don't Move" tandis que les familles ont pu se réunir devant de pures comédies telles que "Loups-Garous" ou "Les Déguns 2". En parallèle, une série allemande a créé un énorme effet de curiosité en France, comme dans quinze autres pays. "Les meurtres zen" a profité d'un bon bouche à oreille pour se hisser en tête du catalogue des fictions les plus visionnées en Hexagone, quatre jours après sa sortie le 31 octobre dernier. Une place qu'elle occupe toujours en ce jeudi 7 novembre, devant la deuxième saison de "La Diplomate" et "Beauty in Black".
Ce thriller joue la carte du décalé, et a pu rappeler à certains des ressorts de l'appréciée "Dexter". On y suit l'histoire d'un avocat, nommé Björn, et interprété par Tom Schilling. Le quadragénaire, au bord de la crise de nerfs, entame un programme de méditation en pleine conscience pour reprendre le contrôle de sa vie. Un séminaire qui le conduira à devenir le criminel le plus détendu du monde. Le pitch original ainsi que le contraste entre pratiques de relaxation et actes sanglants ont convaincu les abonnés français à la plateforme de tenter cette expérience. D'autant qu'avec seulement huit épisodes d'une trentaine de minutes, la série peut se "binge-watcher" en quelques jours seulement.
Le succès colle d'ailleurs à la peau de ce personnage volontiers égoïste, puisque "Les Meurtres Zen" est une adaptation des ouvrages de l'auteur Karsten Dusse. Une saga littéraire dont les tomes se sont écoulés à plus de deux millions d'exemplaires dans le monde. L'humour noir y a été bien retranscrit sur le petit écran, faisant de ce format un divertissement rapide et efficace pour monter en tension au fil des situations.