Il réfléchit à des suites judiciaires. Hier soir, dans "TPMP People, le prime" sur C8, Matthieu Delormeau a reçu l'ex-présentateur des "Z'Amours", Tex. Ce dernier est revenu sur la décision de la Cour de cassation, prise le 20 avril dernier, concernant son éviction de France 2. Pour rappel, l'animateur avait été viré en 2017 du service public après une blague sexiste prononcée dans l'émission "C'est que de la télé" sur C8. L'humoriste avait alors contesté juridiquement son licenciement.
Il y a une semaine, la chambre sociale de la Cour de cassation a estimé que l'éviction de Tex "ne constituait pas une atteinte disproportionnée à la liberté d'expression du salarié", rappelant que "le conseil des prud'hommes puis la cour d'appel ont jugé que ce licenciement était justifié". Selon la Cour, le présentateur de la Deux s'était engagé dans son contrat de travail à respecter une charte établie par France 2. "Cette charte lui imposait de ne pas tenir de propos de haine ou de mépris à raison du sexe et de ne pas valoriser les violences sexistes, quels que soient les médias dans lesquels il apparaîtrait", a indiqué la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français. Dès lors, "le fait de tenir ces propos constituait une faute contractuelle", a-t-elle souligné.
Hier soir, Matthieu Delormeau a fait réagir son invité à cette décision de justice : "La Cour de cassation a estimé que votre licenciement était justifié. Donc, on a été au bout du bout du bout. Vous demandiez 1,2 million d'euros. Vous avez eu 45.000 euros. Ils considèrent que France Télévisions a eu raison et que ce n'était pas l'humoriste qu'on jugeait, mais c'était l'animateur. L'animateur, dans la charte, n'avait pas à faire cette blague".
"C'est hallucinant ! C'est incroyable !", a lâché Tex. Et de lancer : "Méfiez-vous au travail. Méfiez-vous à la maison. Méfiez-vous partout ! C'est une jurisprudence redoutable !". L'ex-visage de la Deux a confié "ne pas savoir quoi en faire" avec ses avocats. "On ne peut plus déconner sur les femmes ou déconner au travail", a-t-il ajouté, reconnaissant tout de même avoir prononcé une "connerie" : "Je l'ai déjà dit plusieurs fois. Mais virer quelqu'un pour une blague alors que son métier est de faire des blagues. A un moment donné, je ne savais plus dans quel monde j'étais". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.