Débat à couteaux tirés dans "L'heure des pros". Ce matin sur CNews, en présence notamment de Gilles-William Goldnadel, Charlotte d'Ornellas, Jean-Louis Burgat et Gérard Leclerc, Pascal Praud a décidé de débuter son émission en critiquant les humoristes de France Inter, ainsi que la ligne éditoriale de la station.
D'entrée, le chroniqueur des "Terriens du dimanche" a vilipendé les comiques de la radio du service public : "Ils sont uniquement monocolores ! (...) Dans le cahier des charges du service public de l'audiovisuel, il y a la neutralité et le pluralisme. La neutralité, ça n'existe même plus. Et le pluralisme, ça fait rigoler tout le monde". "Il a 100% raison ! C'est coloré ! C'est une couleur générale. On tape, c'est le politiquement correct poussé à l'extrême", a enchaîné Pascal Praud, qui a estimé que Laurent Gerra et Patrick Sébastien ne pourraient pas être sur France Inter car ils ne sont "pas politiquement corrects".
Quelques minutes plus tard, Jean-Louis Burgat a tenu à défendre la radio du service public, vivement critiquée par le présentateur. "J'ai l'impression que vous avez décrit France Inter, que j'ai bien connue, comme une sorte de parti communiste d'il y a 50 ans où il y avait une pensée unique. Je ne veux pas que les téléspectateurs aient l'impression que France Inter est dominée par une forme de pensée unique", a lancé le producteur.
Très agacé, Gérard Leclerc a ensuite poussé un coup de gueule : "Cette façon de taper régulièrement sur France Inter, ça suffit quoi ! Chaque fois on dit du mal de France Inter et plutôt du bien de RTL ! J'écoute les unes et les autres. Ca suffit, ça devient insupportable ! France Inter est une excellente radio."
"Mais même les journalistes de France Inter reconnaissent que...", a répondu Gilles-William Goldnadel, avant que Gérard Leclerc ne le coupe : "Mais non, ils ne reconnaissent rien du tout. Je les connais. Il faut arrêter de caricaturer. Faisons déjà notre travail ici. Ne commençons pas à juger ce que font nos confrères !". L'avocat a alors ironisé : "On ne peut pas parler ? On ne peut parler de rien ? Il ne faut pas critiquer ? J'adore cette liberté de pensée."
Pascal Praud a essayé de calmer les tensions : "D'abord, Gérard, vous avez raison, France Inter est une excellente radio. Deuxième chose, convenez qu'il y a des gens qui ne pourraient pas travailler à France Inter parce qu'ils n'ont pas la ligne éditoriale qui convient ! C'est tout !". puremedias.com vous propose de visionner un extrait de l'émission.