Trois numéros, et trois déceptions d'audience. Depuis le 7 février dernier, Hugo Clément est aux manettes d'une nouvelle émission de société imaginée par Thierry Ardisson, "Nos grandes décisions", diffusée le mercredi en deuxième partie de soirée sur France 2. Mais le programme peine à trouver ses téléspectateurs. Pour son troisième numéro, consacré à la crise agricole, à trois jours de l'ouverture du Salon de l'Agriculture, le programme a attiré l'attention de 375.000 téléspectateurs, soit 4,0% du public âgé de quatre ans et plus et 0,8% des Femmes responsables des achats âgées de moins de 50 ans entre 22h48 et 0h01, selon Médiamétrie. Un score catastrophique pour la chaîne, le plus faible pour le programme depuis son lancement.
Invité sur le plateau de Philippe Vandel sur Franceinfo ce mardi, le journaliste a tenté d'expliquer les mauvaises audiences de son émission."La production attend donc de recevoir ce vendredi les résultats d'une étude auprès du public pour l'aider à revoir sa copie et relancer l'émission dans l'espoir d'obtenir 4 numéros de plus. Vendredi, c'était vendredi dernier, qu'a donné cette étude et qu'allez-vous faire ?" l'interroge le maître des lieux, citant un article du "Parisien" sur la question. "On ne commande pas une étude pour savoir si on arrive à vendre tant ou tant d'émissions, c'est pas comme ça que ça se passe. On commande des études pour savoir ce que pensent les gens de l'émission, parce que c'est intéressant d'avoir le retour des gens. Et il se trouve que les gens trouvent l'émission super intéressante" , explique-t-il.
"Après les audiences, c'est le jeu, il y en a qui marchent, certaines, il y en a qui marchent moins bien. Quand vous lancez une émission hebdomadaire sur une case qui n'existe pas, vous ne pouvez pas tout de suite avoir des cartons d'audience, surtout sur des sujets sociétaux comme ça, quand il y a du divertissement en face. Donc ça fait partie du jeu, il faut l'accepter. Mais le plus important pour nous, c'est de faire une émission de qualité, de service public et d'apporter des choses aux gens" justifie le journaliste.
"Ma question était, vous allez en faire combien ? Est-ce que vous allez en faire 4 de plus ?" relance Philippe Vandel. "On va en faire le nombre que la chaîne voudra qu'on en fasse. Ce n'est pas moi qui décide" répond simplement son invité. "Les émissions hebdomadaires, elles ne commencent jamais très haut. Il y a une exception à 'Quelle Époque', qu'on a lancée avec Léa Salamé, qui a tout de suite cartonné, mais c'est très très rare en télévision, il faut du temps pour s'installer", conclut Hugo Clément. Puremédias.com vous propose de découvrir la séquence dans la vidéo ci-dessus.