Transformations tous azimuts pour "Des chiffres et des lettres". Le changement de case du jeu - diffusé plus que le week-end à compter du samedi 3 septembre - ainsi que le départ surprise des deux acolytes historiques de Laurent Romejko, Bertrand Renard et Arielle Boulin-Prat, s'accompagne d'une nouvelle formule que l'animateur inaugurera le samedi 17 septembre.
Les deux arbitres seront remplacés ce jour-là, selon "Télé Loisirs", par Stéphane Crosnier, ancien candidat à l'émission, et une professeure de lettres, dont on ne connaît pas encore l'identité. "Leurs interventions seront sans doute un petit peu moins approfondies. Bertrand et Arielle travaillaient beaucoup, écrivaient des 'papiers' culturels très nourris. Il y aura davantage de ping-pong avec Laurent Romejko, qui garde son rang de maître du jeu", a confié Patrice Laffont sur le site internet du magazine. "Sans doute contribueront-ils à changer l'ambiance de l'émission".
Le producteur artistique de l'émission, Patrice Laffont, s'est également épanché sur les légères modifications apportées à la mécanique. "Jusqu'ici, un candidat victorieux pouvait enchaîner dix parties à la suite pour décrocher le Graal. Désormais, ce sera cinq (...) Arrivé à cinq victoires, le candidat aura le choix. Soit d'arrêter et de prendre son gain. Soit de continuer jusqu'à dix (victoires), mais en prenant le risque de tout perdre à chaque manche supplémentaire. Cela rajoute une dramaturgie", estime l'ancien présentateur de l'émission.
A noter également : l'apparition du tirage à 11 lettres (contre 10 aujourd'hui) en janvier 2023. Un autre changement interviendra enfin autour de la séquence des "Mots de la fin". Dans cette dernière partie du jeu, le finaliste doit trouver des mots de 7, 8, 9 lettres en deux minutes et remporte cent euros par bonne réponse. "Le candidat pourra désormais choisir entre une liste classique, souvent assez compliquée (200 euros par bonne réponse, ndlr), ou une liste à thèmes, qui sera plus facile mais moins bien payée (50 euros par bonne réponse, ndlr)", explique Patrice Laffont. Un candidat pourra donc gagner jusqu'à 10.000 euros maximum, contre environ 7.000 euros en moyenne aujourd'hui, ajoute le producteur artistique.