Il ne faut pas l'énerver de bon matin. Hier matin, dans sa chronique quotidienne, Charles Magnien est revenu sur les attaques par médias interposés de Jean-Luc Mélenchon et Gabriel Attal concernant la présence de Sentinelle, une opération de l'armée française, lors de l'acte XIX du mouvement des Gilets jaunes en France samedi dernier. Le matinalier a piqué une colère contre les hommes politiques et les journalistes qui ont relayé cette polémique.
"Là, ça me rend fou de rage ! A la fois du gouvernement, de Gabriel Attal, qui joue là-dessus. Mais aussi de Jean-Luc Mélenchon (...) qui veut faire prendre le feu ! Il n'attendait qu'une chose, sans trop le dire peut-être : qu'il se passe un drame samedi. Le gouvernement voulait montrer qu'il rétablissait l'ordre", a débuté Jean-Jacques Bourdin. Il a ensuite martelé qu'il n'y avait "pas de polémique" : "Les soldats de Sentinelle n'étaient là que pour garder des bâtiments publics comme ils l'ont fait lors de l'Euro 2016 !".
Il a alors pointé du doigt "les journalistes qui se sont prêtés au jeu de la polémique". "On ne l'a pas fait ici. J'en suis très heureux !", a lancé le présentateur de RMC, tapant à plusieurs reprises du poing sur la table. Il a enchaîné : "Voilà le temps qu'on perd dans ce pays à se diviser au lieu d'avancer, de construire et d'exiger du gouvernement des réponses aux protestations des Gilets jaunes."
Après cette interruption volcanique, Charles Magnien a poursuivi sa chronique en évoquant la présence de Hélène Rollès au dîner à l'Elysée d'Emmanuel Macron et du président chinois Xi Jinping. Mais la star de la sitcom des années 1990 n'a pas passionné Jean-Jacques Bourdin qui est reparti dans sa fronde. Cette fois-ci, il s'en est pris à une chaîne concurrente LCI, sans la nommer, mais en précisant les bandeaux affichés.
"Vous vous rendez compte que sur certaines chaînes de télévision, on parle de 'Violences : Stratégie payante ou pas payante ?'. Non mais qu'est-ce que ce pays qui débite des commentaires et des discussions à n'en plus finir. Franchement... Au lieu d'avancer...", s'est agacé Jean-Jacques Bourdin. Et de grogner : "Ca m'énerve... Ca m'énerve... Je le dis ! Je vais me faire épingler encore une fois mais peu importe !". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.