Une interview très instructive à lire aujourd'hui dans "La Tribune Dimanche". C'est dans cet hebdomadaire qu'Apolline de Malherbe, qui est aux commandes de la matinale de RMC, a choisi de s'exprimer sur son actualité.
Au cours de cet entretien, le journaliste médias Rémi Jacob a demandé : "Quelles sont les personnalités les plus complexes à interviewer ?". Ce à quoi Apolline de Malherbe a répondu en toute franchise : "Face à Jean-Luc Mélenchon ou à Marine Le Pen, il y a beaucoup de tension. C'est dû à leur expérience et leur stature. J'aime ces interviews à enjeux et je sais y faire".
Avant de poursuivre : "Je constate d'ailleurs que M. Mélenchon ne vient plus sur mon plateau. Il accepte de moins en moins la contradiction et s'énerve tout seul sur Twitter. Déjà, à l'époque de Jean-Jacques Bourdin, il avait posé comme condition à sa venue que ne soit pas diffusée la séquence où il a dit "La République c'est moi", ça le mettait mal à l'aise. Ce qui avait été évidemment refusé. Ma politique est la même : je n'accepte aucun deal ! Je préfère louper un invité plutôt que me compromettre".
Celle qui présente la matinale "Apolline Matin" depuis le 24 août 2020 a également été interrogée sur sa récente interview de Dominique de Villepin qui n'est pas passée inaperçue. Elle a expliqué : "Je l'avais souvent reçu dans le passé. C'est quelqu'un de très impressionnant, avec sa carrure et sa manière de parler. Pendant l'interview, il a commencé à sous-entendre que j'étais influencée par celui qui me paie (Patrick Drahi, l'actuel propriétaire de RMC et BFMTV). Je lui ai alors demandé qui le payait, lui, et si je faisais partie de son "business plan" car il vend de l'influence."
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Et Apolline de Malherbe de conclure : "Ma réaction a été très spontanée. J'avais eu la même il y a quelques années face à Marine Le Pen quand elle m'avait violemment attaquée sur le fait que j'étais passée par Sciences-Po. J'étais restée très calme et lui avais répondu que j'étais très fière d'avoir réussi ce concours, qui, lui, ne se transmet pas de père en fille. Ça l'avait déstabilisée".