Une rage folle. Hier matin, les sièges du Parti de gauche et de la France insoumise, ainsi que le domicile parisien de Jean-Luc Mélenchon, ont été perquisitionnés par les forces de l'ordre dans le cadre de deux enquêtes préliminaires. Dans la soirée, sur TMC, "Quotidien" a diffusé des images surréalistes du député de la France insoumise et des parlementaires de son mouvement forçant l'entrée de leur siège perquisitionné. Ce matin, le Parquet de Paris a ouvert une procédure pour "menaces ou actes d'intimidation contre l'autorité judiciaire et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique".
Se rendant au siège de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a été bloqué à la porte de ses locaux. "Enfoncez-moi cette porte. On va voir si on va m'empêcher de rentrer dans mon local. On n'est pas des voyous, on n'est pas des bandits. Ce n'est pas de la police ce que je suis en train de faire. Je fais ce que je veux", a lancé le député des Bouches-du-Rhône à un policier devant la porte du local. Enragé, il s'est mis à crier à quelques centimètres du visage du membre des forces de l'ordre : "Au nom de quoi vous m'empêchez de rentrer dans mon local. Qui vous a donné cet ordre ? Vous ne me touchez pas ! (...) Allez, faire votre travail de policier ! La République, c'est moi ! Poussez-vous de là !"
Le chef de file des Insoumis et des militants se sont alors mis à pousser avec leurs bras sur la porte pour l'ouvrir. "On va voir qui va avoir le dernier mot ici !", a-t-il lancé, avant de pénétrer dans son siège par une autre porte. Dans le local, un procureur et des policiers étaient en train de fouiller les pièces. Perturbé par l'entrée massive de militants Insoumis, un policier a immobilisé à terre l'un d'entre eux. "Vous vous calmez ! Vous êtes violent ! Vous l'avez étranglé ! Je suis député ! Vous allez arrêter ! Vous allez arrêter !", a crié le parlementaire Alexis Corbière.
Discutant avec le procureur, Jean-Luc Mélenchon a poussé le magistrat provoquant une intervention de la police. "Touche moi pour voir ! Touche moi ! Vous vous prenez pour qui ?", a balancé le leader de gauche, stoppé par un policier, qui lui a répondu, plus calmement : "Vous ne vous en prenez pas à un procureur, s'il vous plaît". "C'est un procureur, il ne fait pas la justice !", a lâché l'opposant à Emmanuel Macron. "Je ne prétends pas faire la justice. je veux simplement discuter calmement avec vous (...) On est dans le cadre de la loi", a répondu le procureur. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.