"Les cinquante" étaient-ils réellement cinquante ? W9 a entamé, ce lundi à 18h50, la diffusion de sa nouvelle télé-réalité événementielle avec 50 candidats adeptes des émissions du genre. Pour marquer comme il se doit leur arrivée au château Bertichères, implanté à Chaumont-en-Vexin dans l'Oise, Amélie Neten, Julien Bert, Maeva Ghennam, Simon Castaldi, Aurélie Dotremont, Nadège Lacroix et 44 autres personnalités ont foulé le tapis rouge, dégusté un cocktail et posé pour les photographes. Avant d'entrer dans le vif du sujet et disputer la première épreuve du jeu arbitré par le Lion.
Mais les téléspectateurs n'auraient en fait aperçu que 49 candidats... Christophe Dicranian, l'une des personnalités figurant au cast de l'émission, a révélé, ce mercredi dans "Le Figaro", avoir été coupé au montage par le diffuseur, W9, et la société de production, Banijay. "Au moment de l'annonce de la diffusion du programme, W9 avait mis à disposition les photos de tous les candidats sauf la mienne", affirme-t-il à nos confrères. "J'ai été averti vendredi dernier que j'allais être coupé au montage à cause de mon casier judiciaire".
Et le compagnon de Liam, révélée dans "Secret Story" en 2016 et candidate, elle aussi, dans "Les cinquante", d'expliquer : "J'ai eu plusieurs condamnations et j'ai été entendu à plusieurs reprises par les services de police ces dernières années. En 2007, j'ai été condamné pour infraction à la législation sur les stupéfiants", détaille-t-il, avant d'exprimer un regret : "J'aurais aimé, à travers cette émission, qu'on me donne l'opportunité de montrer qui je suis devenu aujourd'hui (...) Après avoir été un mauvais citoyen, je veux devenir un modèle pour mes (quatre) enfants et mener une vie normale. Toute cette vie passée, je n'en veux plus. J'assume ce que j'ai pu faire mais j'ai envie qu'on m'accorde le droit de changer. Je ne suis pas quelqu'un de mauvais", plaide-t-il encore.
Christophe Dicranian porte enfin un regard critique sur cette décision. "Ce n'est pas tant le CV qui compte dans cette histoire, c'est davantage le nombre d'abonnés sur les réseaux sociaux. Si Liam et moi avions eu un million d'abonnés chacun, je suis persuadé que nous n'aurions pas été coupés au montage", estime le restaurateur niçois, vierge jusqu'ici de participation à une émission de télé-réalité.
Contactées par nos soins pour obtenir leur version des faits, la chaîne et production n'ont pour l'heure pas donné suite à nos sollicitations. Dans un entretien qu'elle avait accordé à puremedias.com au mois d'août, Florence Fayard, directrice générale de Banijay Productions, estimait que "les candidats ont aujourd'hui une responsabilité qui va au-delà du moment de la diffusion d'une émission (...) S'il y a un doute sur un comportement ou qu'un comportement violent ou déplacé a été avéré, il est de notre devoir de producteur de ne pas mettre des personnes véhiculant ce genre d'image à l'antenne".